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C'est toi le phoenix
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12 janvier 2020

C'est mon conjoint qui me stresse

Bonjour Cher Phoenix !

Aujourd'hui un article pas très gai, et qui sera très difficile pour vous. 

Mais si vous êtes arrivé ici, c'est manifestement que votre conjoint vous stresse. Et ça, ça ne peut pas continuer. Si votre conjoint vous rend malade (et c'est FORCÉMENT le cas si vous vous êtes reconnu dans la description de la page précédente), il FAUT absolument résoudre le problème. C'est INDISPENSABLE. 

C'est la personne que vous avez choisi pour partager votre vie. Il a donc une influence énorme sur votre mental, votre moral et votre confiance en vous, et donc, sur votre santé.

(Rappel : Je ne "genre" pas par souci de simplification du texte, mais tout cela s'applique également aux conjointes, bien sûr)


SI VOTRE CONJOINT N'EST PAS VIOLENT (PHYSIQUEMENT OU PSHYCHOLOGIQUEMENT)


Si vous pouvez en parler avec lui, si la perspective d'une discussion et/ou d'une rupture ne vous met pas en danger, essayez de résoudre le problème directement avec lui. C'est évidemment le mieux, agir comme des gens civilisés, résoudre le problème ou se séparer "à peu près en bons termes". 

Parfois un conseiller conjugal peut aider. => voir lien des conseillers conjugaux

Comprendre les subtilités de l'autre sexe peut également aider, puisqu'on arrête de se rendre malade pour des "faux" problèmes. Pour cela il existe des sites internet qui expliquent quelques aspects des personalités de chaque sexe, il y a aussi des livres comme Les hommes viennent de Mars les femmes viennent de Venus, de John Gray, par exemple... Ou d'autres... Je ne sais pas jusqu'à quel point tout ceci est universel, mais une chose est sûre : les hommes et les femmes ne fonctionnent pas pareil, et on aurait tort de prêter à l'autres des intentions qui sont fausses. 

Tout ce qui peut permettre d'arranger les choses pour que vous soyez moins stressé sont à envisager. Selon le cas, c'est possible de rester ensemble en changeant des choses. 

Si une séparation est à envisager, il peut être utile de rencontrer un juriste dans une des permanences juridiques gratuites qu'il y a dans les tribunaux de votre ville (voir article comment consulter gratuitement un avocat), pour savoir comment ça se passe, les divorces, la garde des enfants, la maison, faut-il prendre forcément un avocat, etc. Et puis prenez un avocat si nécessaire et lancez-vous. Si vous n'avez pas assez d'argent pour prendre un avocat, vous pouvez peut-être demander l'aide juridictionnelle (voir lien aide juridictionnelle).

Bon voilà. C'est désagréable et vous n'avez pas envie d'en passer par là, mais il le faut. Ne négligez pas l'importance de travailler sur ce sujet, il en va de votre santé. Je vous souhaite tout de suite bon courage, la suite de l'article ne vous concernera pas si votre conjoint n'est pas violent. 


SI VOUS SUBISSEZ DES VIOLENCES (PHYSIQUES OU PSYCHOLOGIQUES)


Que vous soyez homme ou femme peu importe. Que lui/elle soit homme ou femme peu importe (dans ce cas mettez tout mon texte au féminin et vous verrez ça colle aussi !). Que vous soyez frappé/violé (violence physique) ou harcelé, dénigré, enfermé, contraint, humilié, engueulé, traumatisé, menacé, séquestré....... (violence psychologique) peu importe.

La plus importante des questions est : Est-ce que la situation peut s'arranger sans qu'il y ait séparation ? 

Vous avez envie que je vous réponde oui,

mais il faut que vous preniez conscience de quelque chose :  

S'il est méchant ou violent ou jaloux ou s'il vous prive de liberté (ou autre), CELA NE CHANGERA PAS. CELA NE S'AMELIORERA PAS. CELA NE SERA PAS MIEUX ne fois que tel évènement aura eu lieu. NON. Les gens méchants sont des gens méchants. Les gens violents sont des gens violents. Les gens jaloux ou possessifs sont des gens jaloux ou possessifs. Quand l'évènement que vous attendez se sera produit, il ne changera pas, vous attendrez encore un nouvel évènement. Et au final vous ne ferez jamais rien. Quels que soient les efforts de soumission et de confort envers lui que vous ferez, il ne sera JAMAIS satisfait, car ce qui le satisfait, c'est de vous opprimer. Donc ça ne s'arrêtera JAMAIS.

Donc : Ne restez pas avec.

Je vous encourage à lire des articles ou à regarder des vidéos sur l'emprise : sur google ou youtube tapez "emprise manipulateurs". On retrouve des cheminement similaires, quel que soit le cas... C'est même déprimant tellement c'est fréquent : il vous dénigre, il vous fait croire que c'est vous le méchant, que c'est de votre faute s'il fait ça, que vous l'avez mérité. Il détruit votre confiance en vous et vous fait croire que vous êtes seul et que personne ne va vous croire. Ou alors, il fait son malheureux, dit qu'il ne s'en sortira jamais sans vous, qu'il ne peut pas vivre sans vous, et/ou menace de se suicider. Mais ce n'est pas vous le méchant ! C'est lui, le méchant. Et vous savez quoi ? C'est un adulte, il a des bras, il peut travailler ! (et même s'il ne peut pas il peut demander des aides de la CAF). Donc il PEUT s'en sortir, même si vous partez. Vous verrez, il retrouvera très vite une nouvelle victime et une situation, ils se remettent vite, ces gens-là. Ne vous inquiétez surtout pas pour lui, occupez vous ENFIN de VOUS. 

"Oui je sais... mais ça va mieux depuis quelques jours. Il est tout gentil, ça va s'arranger". Sachez que les personnes manipulatrices fonctionnent par cycles : Ils sont violents / puis gentils / puis violents / puis gentils... C'est pour ça que ça marche d'ailleurs... Sinon vous ne resteriez pas. Vous pouvez être sûrs que s'il est calme là tout de suite, il va recommencer bientôt, ne vous laissez pas avoir. Ce n'est pas la première fois qu'il est gentil je suppose ? Et il a recommencé, la dernière fois. 

Donc... Ne restez pas avec !

S'il y a un problème d'argent ou de patrimoine dans l'histoire, c'est-à-dire que vous restez avec, juste pour un problème d'argent (vous allez perdre votre maison, vous avez peur qu'il casse vos objets...), déjà premièrement un avocat pourra peut-être vous aider, et deuxièmement ON S'EN FOUT !!! OK c'est un peu violent, mais on PEUT repartir de zéro. C'est très frustrant, oui on est attachés à nos objets, mais on s'en fout, si votre vie est en péril, vous préférez quoi ? Qu'il vous reste 1 mois à vivre avec votre maladie qui va vous tuer mais toutes vos affaires, ou perdre un peu de matériel mais avoir toute votre nouvelle vie pleine de santé devant vous ? Ca se récupère, les objets, vous en rachèterez d'autres. Et vous verrez, quand on perd des choses matérielles on se rend vraiment compte à quel point ce n'est QUE du matériel. Et on relativise beaucoup plus, après.

Pour vous rééquiper, pensez aux brocantes, recycleries, dépôts-ventes, associations pour personnes en difficultés. Même si vous travaillez, beaucoup d'associations (que l'on pense réservées aux gens qui ne travaillent pas) vous aideront si vous avez une difficulté PONCTUELLE qui a une cause identifiée. Elles peuvent vous aider pour racheter des objets d'occasion pour votre maison, mais aussi pour manger ou habiller vos enfants, temporairement, le temps que toutes les charges d'un divorce diminuent.

Allez voir votre mairie pour connaître les associations près de chez vous, pensez aussi à rencontrer les assistantes sociales de votre secteur même si vous travaillez.

Sachez que contrairement à ce qu'il a pu vous faire croire, VOUS N'ÊTES PAS SEUL. Vous avez probablement de la famille ou des amis, des voisins ? Identifiez bien les personnes de confiance sur lesquelles vous pouvez vous appuyer une fois que vous serez décidé à sortir de votre enfer

Même si votre conjoint parait, de l'extérieur, une personne respectable, sachez que tout le monde aujourd'hui est sensibilisé à la violence conjugale. Beaucoup plus en ce qui concerne les femmes c'est vrai, mais ça commence aussi pour les hommes. Les gens SAVENT que certaines personnes sont capables de simuler. Donc on vous croiera, et on vous aidera

Si vous enclenchez le processus, si vous décidez de vous sauver, C'EST IRRÉVOCABLE. NE REVENEZ PAS EN ARRIERE. NE FAITES PAS LES CHOSES A MOITIÉ. NE REVENEZ SURTOUT PAS.

Si vous le pouvez, essayez de préméditer le plus de choses possibles (cacher des affaires chez quelqu'un de confiance, chercher un logement, ouvrir un compte perso dans une autre banque, se renseigner sur les écoles et services du nouvel endroit, mettre vos papiers personnels ou leurs photocopies ailleurs que chez vous, avoir un sac avec quelques habits chez quelqu'un...). On croit qu'en ne préparant rien ce sera plus honnête envers lui, mais ça ne changera rien en fait. S'il est méchant, il vous en voudra de toute façon, que vous ayez prémédité des choses ou pas. La différence est que si vous n'avez rien prévu, vous risquez de tout perdre et d'être plus en difficultés que si vous prévoyez des choses. Ne vous culpabilisez pas, n'inversez pas les rôles, ce n'est pas vous le méchant dans l'histoire, c'est lui. Si vous êtes obligé d'en arriver à ce point, c'est à cause de SA violence. 

Sauvegardez le plus possible de preuves de ce qu'il vous fait subir, photos, enregistrements vocaux, messages, etc. Que vous ayez ou pas l'intention de les utiliser. Si jamais un jour vous en avez besoin, au moins vous les aurez. Mettez tout ça ailleurs que chez vous si possible (chez un ami, ou scanné sur une adresse mail qu'il ne connait pas...). Faites établir un certificat médical attestant de violences. Même les violences psychologiques peuvent faire l'objet d'un certificat, parlez-en à votre médecin.

Si vous avez des enfants, ne faites rien qui pourrait vous faire accuser d'enlèvement : pour cela il faut signaler le jour même à la police ou à la gendarmerie que vous partez avec vos enfants, et l'adresse où vous partez. Ensuite, selon votre situation, vous pourrez ou pas partager les enfants en attendant le jugement. Vérifiez bien-sûr avec un avocat pour avoir un avis compétent sur votre cas précis.

Pour rappel, le SECRET est le meilleur allié des personnes violentes. Ne restez pas seul dans votre coin, parlez de ce que vous subissez. N'ayez pas honte, cela arrive malheureusement à beaucoup de monde. C'est triste que ça vous soit arrivé, mais maintenant il faut arrêter de se lamenter, il faut agir. 


Là, je vais être un peu violente, désolée mais c'est pour la bonne cause :

Les 2 possibilités si vous restez avec :

1/ Il vous tue, volontairement, ou par accident (un mauvais coup...)

2/ Vous mourez (accident de voiture tellement vous êtes stressé, maladie grave qui s'installe à cause du stress, crise cardiaque par stress, dépression et suicide...)

Vous remarquerez que les 2 possibilités ont la même issue au final.......... C'est vous le perdant.

Les 2 possibilités si vous partez : 

1/ même fin, s'il y a un loupé, mais elle sera nettement moins probable (lisez tout l'article et appelez tous les numéros indiqués pour éviter ça !)

2/ fin heureuse !!! => il n'y a QUE dans cette solution qu'il y a une fin heureuse possible. Je ne dis pas que les prochaines semaines seront faciles, (mais actuellement est-ce que ça l'est ????) mais par contre, après les prochaines semaines qui seront probablement éprouvantes, s'il n'est plus là pour vous opprimer, une vie heureuse vous attend ENFIN !!!  Espoir, Liberté, Santé et Vie !!! 


Comment ça se passe quand vous portez plainte :

Sachez qu'il y a des possibilités pour que déposer plainte ne soit pas risqué : les gendarmes peuvent ne pas le prévenir, aller chez lui directement, et le mettre en garde à vue immédiate pour 1 jour complet, si vous avez bien expliqué le risque que vous encourez. Pendant ce temps profitez-en pour aller rechercher rapidement un peu d'affaires et surtout vos animaux et PAPIERS importants. N'abusez pas de ce privilège, restez le moins possible là bas, ne prenez AUCUNE affaire à lui, ne faites RIEN qui pourrait vous être reproché ensuite. Le mieux serait bien entendu d'y aller avec quelqu'un. Pourquoi pas un gendarme, mais ils ne le font pas dans toutes les régions. (Renseignez vous aux numéros ou au tchat indiqués plus bas pour vérifier que ces dispositifs de ne pas prévenir, de garde à vue immédiate, d'accompagnement, existent dans votre région)

Ensuite, après la plainte -et la garde à vue s'il y a- il aura normalement interdiction de vous approcher et de vous contacter en attendant le jugement. Signalez tout abus, c'est extrêmement important. Les gendarmes ou la police lui feront entendre raison et il devrait se calmer. Après le jugement, soit vous "gagnez", c'est à dire qu'il devrait avoir "officiellement" interdiction de vous approcher sous peine de prison immédiate, soit vous "perdez", mais cela ne changera pas grand chose, car comme votre cas sera signalé et qu'ils connaîtront ses coordonnées, s'il agit de manière déraisonnable il sera immédiatement poursuivi. donc en général, quelle que soit l'issue de la plainte, ça les calme. 


SI VOUS ETES UN HOMME 


J'ai trouvé ce site (stop hommes battus france association), qui semble bien fourni en informations pour vous aider. Tout en bas de la page d'accueil de ce site il y a tous les numéros de téléphone d'assistance

Il y a aussi des choses intéressantes sur ce blog (stop hommes battus). N'hésitez pas à chercher sur Internet, il y en a d'autres ! Il y a des associations qui existent, et donc vous pouvez trouver du soutien. Vous n'êtes pas seul ! 

La POLICE et la GENDARMERIE (17) également pourront vous aider, mais soyez extrêmement prudents car il ne faut pas non plus qu'ils empirent la situation. En cas d'urgence vous devez faire le 17, mais si ça peut attendre il est préférable de contacter d'abord la Brigade de protection des familles (voir une description de ce service sur le site internet de la gendarmerie nationale / je n'ai pas trouvé leur numéro de téléphone mais je pense que vous pouvez l'obtenir en appelant votre gendarmerie ??). Ces gendarmes sont spécialisés, ils sont formés et comprennent les risques, par conséquent ils seront plus prudents que d'autres qui sont moins bien formés à ce sujet.

Le 115 est le numéro de téléphone des logements d'urgence. Parfois c'est complet : auquel cas, il ne faut pas hésiter à appeler chaque jour pour vérifier si une place s'est libérée. 

Le CIDFF centre d'informations sur les droits des femmes et des familles (voir leur site pour les numéros de téléphone - c'est régional) peut vous donner toutes les informations juridiques dont vous pouvez avoir besoin. C'est-à-dire ce que vous avez le droit, ou pas le droit de faire, pour vous protéger. 

Pour effecuer un signalement de personne en danger ou de personne violente, même sans déposer plainte, même si vous n'êtes pas la personne concernée, il existe un service extrêmement bien fait. Un tchat avec un gendarme spécialisé dans les violences intrafamiliales. Vous tapez dans google servicepublic.fr signalement, ça vous envoie sur une page, cliquez sur "services en ligne et formulaires", puis "signaler des violences conjugales" puis "accédez au service en ligne". Vous discutez, vous lui donnez toutes les infos que vous voulez, comme ça les gendarmes auront TOUT s'il vous arrive quelque chose, ou encore mieux, si vous partez avant, pour éviter le danger. Au moindre truc suspect, ils seront beaucoup plus à même d'intervenir. Il y a à côté du tchat un gros bouton rouge "quitter ce tchat en urgence et tout effacer", et il ne s'enregistre pas dans l'historique de votre ordinateur. Vraiment c'est très bien pensé. 

N'abandonnez pas, vous méritez comme tout le monde de vivre en paix et en sécurité. Et votre santé en dépend

Bon courage.


SI VOUS ETES UNE FEMME 


Au 3919 (= "violence femmes info"), les conseillères sont des femmes formées à ce problème. Elles vous comprennent et savent ce que vous endurez. Elles ont déjà entendu des milliers d'histoires qui ressemblent à la vôtre, car malheureusement, vous êtes loin d'être un cas unique. Elles vous écoutent, si besoin elles vous conseillent, elles peuvent vous donner des solutions. Donc, APPELEZ le 3919 avec un autre numéro de téléphone que le vôtre, ou alors supprimez-le de votre historique après l'appel. PARFOIS ILS NE REPONDENT PAS => REESSAYEZ !!! N'ABANDONNEZ PAS !!! C'est difficile, après tout ce courage qu'il vous a fallu pour tenter cet appel, de vous retrouver face à un téléphone qui sonne dans le vide, mais malheureusement vous êtes plusieurs dans ce cas, il y a d'autres femmes à écouter, donc réessayez plus tard, ça vaut VRAIMENT le coup d'arriver à parler à quelqu'un qui vous comprend et qui saura vous conseiller ! 

Au 3919, ils vous donneront aussi le numéro de téléphone de l'association des droits de femmes la plus proche de chez vous.

Le soutien de ces associations locales est précieux : elles sont beaucoup plus facile à joindre que le numéro national, connaissent la police ou gendarmerie locale, les dispositifs spécifiques de votre région, et les coordonnées des immeubles pour femmes (avec ou sans enfants) les plus proches. Vous pourrez appeler ces immeubles pour vérifier s'il y a une place pour vous. 

Le 115 est utile aussi, c'est le numéro de téléphone des logements d'urgence. Parfois c'est complet : auquel cas, il ne faut pas hésiter à appeler chaque jour pour vérifier si une place s'est libérée. 

La POLICE et la GENDARMERIE (17) également pourront vous aider, mais soyez extrêmement prudents car il ne faut pas non plus qu'ils empirent la situation. En cas d'urgence vous devez faire le 17, mais si ça peut attendre il est préférable de contacter d'abord la Brigade de protection des familles (voir une description de ce service sur le site internet de la gendarmerie nationale / vous aurez leur numéro en contactant le 3919, ou peut-être en appelant votre gendarmerie ??). Ces gendarmes sont spécialisés, ils sont formés et comprennent les risques, par conséquent ils seront plus prudents que d'autres qui sont moins bien formés à ce sujet.

Le CIDFF centre d'informations sur les droits des femmes et des familles (voir leur site pour les numéros de téléphone - c'est régional) peut vous donner toutes les informations juridiques dont vous pouvez avoir besoin. C'est-à-dire ce que vous avez le droit, ou pas le droit de faire, pour vous protéger. 

Pour effecuer un signalement de personne en danger ou de personne violente, même sans déposer plainte, même si vous n'êtes pas la personne concernée, il existe un service extrêmement bien fait. Un tchat avec un gendarme spécialisé dans les violences intrafamiliales. Vous tapez dans google servicepublic.fr signalement, ça vous envoie sur une page, cliquez sur "services en ligne et formulaires", puis "signaler des violences conjugales" puis "accédez au service en ligne". Vous discutez, vous lui donnez toutes les infos que vous voulez, comme ça les gendarmes auront TOUT s'il vous arrive quelque chose, ou encore mieux, si vous partez avant, pour éviter le danger. Au moindre truc suspect, ils seront beaucoup plus à même d'intervenir. Il y a à côté du tchat un gros bouton rouge "quitter ce tchat en urgence et tout effacer", et il ne s'enregistre pas dans l'historique de votre ordinateur. Vraiment c'est très bien pensé. 

Il existe dans certaines régions un dispositif "demande de téléphone grave danger" : un téléphone géolocalisé que l'on porte sur soi et sur lequel on n'a qu'à appuyer sur un bouton pour appeler immédiatement la police : une fois le bouton pressé le téléphone "écoute" l'environnement et envoie une patrouille sans question. Appelez vos associations locales pour savoir si ce dispositif peut s'appliquer pour vous, ou un autre dispositif. 


EN PRATIQUE


Pour vous motiver, faites un carnet, que vous laisserez à un endroit auquel il n'a pas accès, surtout pas chez vous. Au travail ? Chez un ami ? ou sur internet sur un espace privé ?

Dans ce carnet écrivez toutes les infos pratiques qui peuvent vous aider, numéros de téléphones, choses à ne pas oublier, mais aussi tous les arguments qui vous touchent, tout ce qui peut vous donner du courage ou confiance en vous, les petites phrases qui sonnent bien et qui vous motivent, la liste des personnes de confiance...  

Et sur ce carnet, écrivez vos étapes vers la liberté. Et essayez de franchir une étape par jour ? ou tous les 2 jours ? ou comme vous voulez, mais avancez. Au fur et à mesure vous serez fier de votre avancement et cela vous motivera encore plus pour franchir les étapes suivantes. 


 

 

Décider de se séparer de son conjoint est très difficile, très éprouvant et très coûteux. Mais si c'est lui vous pourrit la vie et qui vous rend malade, il faut en trouver le courage. 

Après, la vie revient. 

Bon courage. 

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