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C'est toi le phoenix

C'est toi le phoenix
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4 octobre 2020

Je fais la paix avec mon passé

Bonjour cher Phoenix, 

Aujourd'hui nous allons retourner dans votre passé.

Vous ne voulez pas ? Ca ne m'étonne pas, des choses douloureuses y ont peut-être été soigneusement enterrées par vos soins, et vous n'avez pas envie d'aller fouiller de ce côté. Comme je vous comprends ! 

Pourtant, on le sait désormais, ce qui s'est passé dans nos vies, nos traumatismes petits et grands, ont une influence CONSIDERABLE sur notre état de santé actuel.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous psychanalyser en ligne, haha, je n'en ai pas les compétences, et puis je ne vous connais pas !


CONTRE-INDICATIONS ET PRECAUTIONS


Je vais juste vous présenter 5 disciplines dont l’objet  est de vous aider à faire la paix avec votre passé. Peut-être que dans le lot, il y en a qui pourront vous intéresser.

Attention : Je ne vous encourage PAS à tenter ces méthodes SEUL. 

Je souhaite juste vous informer de leur existence, et peut-être (?) vous faire comprendre leur importance pour vous, si vous êtes concerné, si vous avez été soumis à des traumatismes, des maltraitances, des agressions, etc. dans le passé. 

Vous vous pensez guéri, mais peut-être ne l'êtes vous pas. 

Si ces méthodes vous intéressent, il est indispensable de vous rapprocher d'un professionnel de santé compétent. 

Tout travail sur l'inconscient peut avoir aussi bien des conséquences extrêmement bénéfiques, que des conséquences dramatiques. Seuls les professionnels de chaque spécialité sauront vous faire avancer en toute sécurité.


L’INFLUENCE DU STRESS POST-TRAUMATIQUE SUR NOTRE SANTE


Les médecins officiels sont tous d'accord pour reconnaître l'immense responsabilité du stress et des évènements traumatiques dans l'apparition du cancer, des maladies de peau. Et beaucoup reconnaissent leur responsabilité dans l’apparition des maladies auto-immunes et dégénératives.

Selon le Dr Yann Rougier, « la piste émotionnelle mérite d’être largement retenue et intégrée parmi les nombreux facteurs d’hygiène de vie qui peuvent contribuer à la ‘déconstruction’ de la maladie cancéreuse, auto-immune, ou dégénérative. »

Si l'on va dans l'extrême, selon le Dr Hamer, fondateur de la biologie totale (lien), 98% des cancers résulteraient d'un conflit psychobiologique brutal vécu dans l'isolement. Cette branche de médecine semble peu crédible car excessive, c'est vrai. Mais cela devrait quand-même nous donner à réfléchir (même si je pense que c’est quand-même vraiment excessif !). Cela a au moins le mérite d’attirer notre attention sur une partie de notre santé que nous négligeons bien trop souvent.

Mais revenons plutôt dans la médecine plus classique, cela semble plus raisonnable. Selon le Dr Servan Scheiber, auteur de Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, les cicatrices laissées dans le cerveau par les accidents les plus difficiles de la vie ne s’effacent pas facilement. Il arrive que les patients continuent d’avoir des symptômes des dizaines d’années après le traumatisme initial. Dans ce cas, les gens souffrent de ce que l’on appelle l’état de stress post-traumatique. Ils savent qu’ils ne sont plus en danger, ils le SAVENT, mais ils ne le RESSENTENT pas.

Mais ne nous y trompons pas. Cet article ne concernera pas uniquement les victimes de viols et d’attentats. Même un « petit » traumatisme peut générer une empreinte qui n’arrive pas à s’effacer. De plus, chacun vit les évènements à sa façon, un évènement bien vécu par quelqu’un peut être mal vécu par quelqu’un d’autre.

Quand on est victime du stress post-traumatique, une partie de nous reste coincée dans une époque, parce que quelque chose ne s’est pas correctement « digéré ». Parfois tout va bien pendant des années, et un simple évènement peut nous ramener à ce souvenir, il ressurgit et on redevient instantanément  la personne de cette époque, on revit les mêmes émotions que dans le passé.

Dans le livre Accompagner la chimiothérapie grace aux méthodes naturelles, Isabelle Pion déclare "un dénominateur commun à toutes ces analyses se dégagent, que l'on peut retenir : les évènements d'ordre psychoémotionnel que l'on retrouve dans un certain nombre d'histoires individuelles représentent un choc majeur, ébranlant la personne dans son identité et son schéma de vie, vécu dans l'isolement et porteur d'impuissance et de désespoir, et se situant dans les 6 à 18 mois précédent la maladie."

Il faut savoir qu'aussi étonnant que cela puisse paraître, le cerveau traite de la même façon les évènements réels, virtuel, imaginaires ou symboliques. Par conséquent, si quelque chose dans le présent vous rappelle un évènement traumatisant, même si vous n'en avez pas conscience, même si vous n'en avez même pas le souvenir (!), même si vous vous en souvenez mais que vous ne "voyez pas le rapport", sachez que votre corps peut quand-même réagir aussi violemment que par le passé. 

Les conséquences du stress "normal", "habituel", sont déjà terribles. Elles sont rappelées dans cet article

Avec le syndrome de stress post-traumatique, vous subirez certaines de ces conséquences, en pire, car votre corps revivra sans pouvoir s’arreter le stress de cet évènement terrible qui vous est arrivé.


PSYCHOTHERAPIE


La première technique que je vais vous présenter, vous la connaissez déjà je pense : c'est la psychothérapie.

C'est peut-être la première étape. Elle est suffisante, pour la plupart des gens et la plupart des problèmes. Il s'agit de rencontrer régulièrement une personne pour lui parler de divers sujets (si le contact ne passe pas, testez-en plusieurs, c'est vraiment une histoire de personne). Le fait de s'adresser à une personne neutre fait que l'on ne craint pas d'être jugé ou critiqué, et on ne craint pas non plus de blesser quelqu'un avec nos paroles. La parole libère des pensées et permet de prendre conscience de certaines choses. Elle aide à relativiser et à comprendre certaines situations de la vie. Et parfois, elle libère de certains traumatismes. Il existe des tas de spécialités (des psychanalystes aux psychologues avec toutes les variantes...). Si le traumatisme est récent, c'est peut-être la technique qui sera la plus appropriée, car elle vous aidera tout simplement à "digérer" l'évènement.

Parfois, cependant, cette technique nécessite une longue période avant de porter ses fruits.


EMDR (ou intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires)


Je vais maintenant vous parler de plusieurs méthodes qui vont beaucoup plus loin que cela. Je vous donne quelques données théoriques, étant bien entendu que vous ne DEVEZ PAS pratiquer ces disciplines sans être accompagné par un professionnel.

J’ai découvert la technique de l’EMDR par le livre Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, écrit par le Dr David Servan Scheiber. Il est médecin, psychiatre et chercheur en neurosciences cognitives et neurobiologie des émotions.

Comme tout bon médecin, il a d’abord, pendant plusieurs années, considéré cette discipline comme totalement saugrenue. Comme d’habitude, quand on ne comprend pas comment ça marche, et surtout quand c’est TROP SIMPLE, cela soulève le scepticisme général.

Dans son livre, au chapitre « l’autoguérison des grandes douleurs »,  il explique le fonctionnement de cette méthode, comment il en est arrivé à l’utiliser puis à y croire, et il nous donne des exemples de résultats sur ses patients.

Certains de ses patients, pourtant en échec avec toutes les autres techniques connues, ont rencontré un succès incroyable avec cette technique. Il l’a d’abord testée sur une patiente « en dernier recours », puisque rien ne marchait, mais sans y croire. Ce fut un succès. Mais peut-être n’était-ce que cette patiente, particulièrement réceptive à cette méthode… ?? Puis, il a eu d’autres succès auprès d’autres patients… Peut-être n’était-ce qu’un effet placebo …?? Mais à la réflexion, même si c’était le cas, peu importait puisque ça marchait ! Et même… Miraculeusement bien ! Beaucoup plus, du reste, qu’avec un effet placebo. Alors non, vraiment, ce n’était pas un effet placebo.

L’idée de base de l’EMDR, c’est qu’il existe en chacun de nous un mécanisme de digestion des traumatismes émotionnels. Ce mécanisme, les praticiens de l’EMDR l’appellent le « système adaptatif de traitement de l’information ». Tout comme le système digestif tire ce qui est utile pour l’organisme de la nourriture et rejette le reste, le système nerveux extrait l’information utile (la « leçon ») et se débarrasse normalement en quelques jours des émotions, des pensées et de l’activation physiologique qui ne sont plus nécessaires une fois l’évènement passé.

Cependant, dans certains cas, le traumatisme est trop fort. Ou parfois, même un « petit » traumatisme aura le même impact si à ce moment nous étions particulièrement vulnérables.

Ce jour-là, se crée le fameux état de stress post-traumatique. La personne ne « digère » pas complètement l’évènement, et une partie de sa personne reste coincée dans ce moment du passé. Grace à la mémoire du corps, le moindre rappel du traumatisme initial suffira à le réactiver et la personne subira les effets dévastateurs du stress encore et encore, tant que l’évènement restera à l’état non-digéré.

Une séance d’EMDR consiste en grande partie à reproduire les mouvements rythmiques que les yeux ont lors des rêves, lors du « traitement de l’information ». Ces mouvements oculaires sont sensés apporter l’assistance nécessaire au système naturel de guérison du cerveau pour qu’il achève ce qu’il n’a pas pu faire sans aide extérieure.  Pendant les mouvements oculaires, les patients donnent l’impression de faire de l’association libre telle que la recommandait Freud et dont on sait qu’elle est particulièrement difficile à faire sur commande.

Selon les études, 80%  des patients ne montraient quasiment plus de symptômes du syndrome de stress post-traumatique après 3 séances d’EMDR. Aucune autre technique, aucun traitement médicamenteux, n’a jamais obtenu de résultats aussi puissants.

C’est pourquoi c’est une méthode controversée. Elle suscite la méfiance car trop efficace. Pourtant, énormément d’études ont prouvé son efficacité. Il y a même eu 3 méta-études (études qui portent sur les études, pour vérifier leur véracité).

Attention : bien qu’excellente, cette méthode n'est pas appropriée pour tout le monde ni dans tous les cas ! Votre propre cas sera donc évidemment à valider avec votre spécialiste.


HYPNOSE THERAPEUTIQUE


Une autre méthode intéressante est celle de l’hypnose thérapeutique.

La pratique thérapeutique de l’hypnose ne suppose aucun «don» particulier de la part du thérapeute ou du patient. L’état hypnotique est un mode de fonctionnement psychologique normal, une sorte de «veille paradoxale» aisément mobilisable chez pratiquement tous les patients. Attention : Cela ne signifie pas que n’importe qui doit faire n’importe quoi, car il s’agit quand-même d’aller fouiller du côté de l’inconscient, et les conséquences peuvent être désastreuses si ce n’est pas fait correctement.

L’hypnose demande de la part du thérapeute une attention particulière et un bon niveau d’entraînement lui permettant de s’adapter à la diversité des réactions des patients.

Le rôle du thérapeute est d’abord de placer le patient dans cet état de conscience modifiée, et ensuite de l’orienter dans son inconscient vers la recherche de solutions. Les blocages étant en nous, les solutions sont en nous. Il s’agit de laisser la personne accéder à ses propres ressources : c’est la personne qui fait le chemin.

Cette approche s'adresse à tous types de sujets, excepté ceux qui souffrent d'une psychose.

En général, trois séances suffisent pour aboutir aux objectifs fixés.

Les résultats sont très souvent surprenants, ce qui en fait une discipline parfois mal comprise. Disons que l’hypnose permet parfois simplement d’enlever le petit grain de sable qui bloque pour que la machine que l’on croyait cassée reparte comme par magie même si ce n’est pas de la magie mais plutôt de la communication savante.

En ce qui concerne l’hypnose, attention, en France cette pratique n’est pas règlementée, par conséquent choisissez votre thérapeute avec soin.


UNE METHODE PROPOSEE PAR YANN ROUGIER


Je voudrais vous présenter aussi une méthode décrite par le Dr Yann Rougier dans son livre Se programmer pour guérir : de nouvelles réponses pratiques face au cancer.

Parmi ses techniques de guérison se trouvent la Delta-psychologie.

La delta-psychologie est au service de toutes les techniques appartenant à la sphère psy. Elle ne prétend pas résoudre tous vos problèmes émotionnels ou vos blocages inconscients, mais elle peut vous aider à mieux vivre. Les émotions laissent réellement une empreinte sur nos organismes. Elles génèrent une réalité biologique et organique, que l’on peut constater (= ce n’est PAS "que" dans votre tête). Il ne faut pas négliger ce travail sur les émotions, il est aussi important que celui de la détoxication et que toutes les autres « Delta-techniques ».

Dans son livre, il décrit une méthode qui peut être très efficace :

L’idée de base est d’identifier nos vieilles rancœurs, colères, etc. Il faut écrire une lettre à chacune des personnes concernées en leur expliquant tout ce qu’on leur reproche (sans leur envoyer, c’est juste pour les "sortir" de nous). En décrivant bien ce qu'ils nous ont fait, ce qu'on a ressenti ce jour là, et comment on ressent encore aujourd'hui les choses. Il faut relire nos lettres tous les jours, puis continuer chaque jour, ajouter des choses, ré-écrire des choses, ré-expliquer, jusqu’à épuiser leur charge émotionnelle. Et vraiment, un jour ça marche : au début on ressent les émotions désagréables, l’exercice est vraiment pénible (et long, en plus), mais au bout d’un moment, on ne ressent plus rien. C'est comme si on avait "fait le tour". Certains évènements sont donc enfin digérés. A ce moment-là, quand tout est digéré, Yann Rougier propose plusieurs « rituels », comme brûler le tout et jeter les cendres dans la rivière pour que ces vieux démons s’en aillent définitivement loin de nous, en prononçant des paroles qui nous "autorisent" à vivre désormais librement.

C’est une méthode très intéressante et utile. Si elle vous intéresse, je vous encourage à lire son livre ou son site pour plus de détails, car il donne beaucoup d’explications, et je ne voudrais pas que mon très petit résumé soit insuffisant et vous induise en erreur.

Mais comme tout ce qui fait revivre des émotions fortes, il faut faire attention avec cette méthode. Elle est puissante, donc seul c’est peut-être risqué, selon la nature et surtout la puissance du traumatisme : l’avis et/ou l'accompagnement de votre médecin, psychologue ou autre professionnel peut être utile.


LES METHODES NAET ET BBA (Guérir Allergies, intolérances, et autres formes de rejets causées par des traumatismes)


NAET est une forme contractée de Nambudripad’s Allergy Elimination Techniques.

BBA est le diminutif de Bye-bye allergies, une discipline développée par Françoise et François MUNSCH pour l'Europe à partir de leur expérience de praticiens et formateurs, qui est en fait un prolongement des travaux du Dr. Devi Nambudripad.

Selon ces disciplines, certaines allergies pourraient avoir été causées par un traumatisme : le cerveau a associé par erreur l'émotion négative et la substance que vous aviez consommée ce jour là, et a donc classé cette substance dans les agresseurs à éliminer.

Qu'il s'agisse de la technique NAET ou BBA, le principe est d’éliminer les allergies de façon énergétique.
NAET et BBA sont des traitements holistiques entièrement naturels, non invasifs, et n’impliquant pas l’usage de médicaments.

Elles ont été élaborées à partir d’éléments de nombreuses méthodes dont la kinésiologie, l’énergétique chinoise, l’ostéopathie, la psychothérapie, la naturopathie …., en tenant compte pour BBA des spécificités du public, des praticiens et des substances allergènes de nos régions.

Elles auraient déjà permis à des milliers de personnes de se débarrasser de leurs allergies et de renouer avec la santé et le bonheur de pouvoir mener une vie normale.

Selon ces disciplines, le phénomène allergique est une réponse défavorable d’une personne particulière face à une substance donnée. Pour la majorité des gens, cette même substance est pourtant inoffensive : c’est donc bien un dysfonctionnement interne chez la personne allergique ou intolérante qui crée cette réaction inappropriée et auquel il faut remédier.

En effet chez la personne allergique ou intolérante, pour des raisons qui lui sont propres, son cerveau a perçu et enregistré cette substance comme une menace pour son organisme, il mobilise alors le système immunitaire contre cette «invasion».

Et il apparaît que les stress, agressions et traumatismes divers que nous vivons dans le monde actuel sont à l’origine d’erreurs de « communication interne » ou bugs qui perturbent le métabolisme et sont la source, entre autres, d’allergies et intolérances.

Ces méthodes vont permettre cette correction : par le biais des méridiens d’énergie et de la mémoire de l'eau, elles reprogramment l’organisme pour lui redonner durablement les moyens de gérer harmonieusement ces substances - un peu comme un «reset» en informatique.

Cette reprogrammation a un impact positif indiscutable sur de très nombreuses pathologies, bien au-delà du seul domaine des allergies et intolérances.

Toutefois, Bye Bye Allergies ainsi que NAET sont des méthodes exclusivement énergétiques : en tant que telles, elles travaillent sur un plan différent de celui de la médecine. Elle ne s'opposent pas, ne se substituent pas et ne vous dispensent en aucun cas d'un suivi médical.

Si ces méthodes vous intéressent, voilà un lien vers BBA et un autre vers NAET : la liste des praticiens agréés y figurent. 


 

Voilà ! Cette liste n'est pas exhaustive, il y a très certainement beaucoup d'autres disciplines qui existent !  

Mais voilà, c'était pour vous rappeler même si on pense qu'est fini, c'est le passé, peut-être que dans certains cas, ces évènements continuent de vous causer des dommages. Et vous le voyez, vous n'êtes pas forcément seul face à eux : il existe plusieurs disciplines qui peuvent vous aider ! Ne vous en privez pas, libérez vous ! 

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1 octobre 2020

Principales sources

Bonjour ! 

Aujourd'hui j'ai eu envie de faire un article spécifique sur les principaux auteurs qui m'ont inspiré cette méthode de guérison. 

J'ai beaucoup, beaucoup, beaauuuucoup de sources, puisque j'essaie toujours de vérifier pour chaque point à quel point il est universel, s'il est contesté, par qui et pourquoi, etc. Je mets plusieurs sources dans chaque article en fonction du sujet, mais j'ai quand-même 7 auteurs qui m'ont particulièrement marquée, et beaucoup plus inspirée que les autres. 

Je voulais vous les présenter rapidement pour leur attribuer le mérite... qu'ils méritent ! 


JEAN SEIGNALET


   

Clinicien, biologiste, maître de conférence, chercheur, le docteur Jean Seignalet s'interesse à la nutrition depuis 1985, date à laquelle son régime est mis au point. Les nombreux patients volontaires, ses multiples aptitudes médicales et sa conception "globale"du corps humain, lui ont permis d'identifier les mécanismes qui provoquent de nombreuses maladies chroniques d'origine inconnue.

Une des causes principales de toutes ces pathologies reste, chez de nombreux sujets, une alimentation moderne dénaturée à laquelle ils ne s'adaptent pas. Médecin émérite, reconnu par ses pairs en particulier pour ses travaux de recherche en immunologie et en rhumatologie, Jean Seignalet a déjà publié de nombreux articles dans des revues de pointe et il est l'auteur d'un ouvrage spécialisé en immunologie dont la qualité est soulignée par toute la profession. Mais d'un autre coté, la presse spécialisé lui refuse ses articles sur la nutrition et il publie en 1996 la première compilation de ses résultats et des des hypothèses dans L'alimentation ou la troisième médecine. Il publiera 5 autres éditions de cet ouvrage, éditions augmentées et revisitées, jusqu'à son décés en 2003. 

C'est lui qui a créé le régime que l'on appelle Régime hypotoxique. Grace à ce régime (sans céréales, sans lait, sans huiles toxiques, sans pesticides, et riche en aliments crus), il a guéri de très nombreuses maladies réputées incurables. J'ai fait un article spécifique avec les résultats de ce régime, classés maladie par maladie : voir l'article.


THIERRY SOUCCAR


Entretien avec Thierry Souccar » Le Chou Brave

Thierry Souccar est un journaliste et auteur scientifique spécialiste de nutrition, éditeur, peintre et aviateur français. Il est membre depuis 2000 de l'American College of Nutrition.

Thierry Souccar Editions est le premier éditeur francophone dans le domaine de la nutrition, mais publie aussi de nombreux ouvrages dans les domaines de la prévention, la santé, l’environnement, le sport, l'équilibre émotionnel. Il a écrit, en collaboration avec d'autres auteurs, de nombreux ouvrages qui dénoncent les conséquences sur la santé des habitudes alimentaires actuelles. Notamment Santé, Mensonges et Propagande  ,    La meilleure façon de manger et également beaucoup d'autres ouvrages sur la santé, et spécifiquement sur les dangers du lait

Cela fait quelques années maintenant que le sujet du lait commence enfin à être connu du public. Mais en 2004, c'était encore un sujet tabou, et lors de la parution de son livre cela avait vraiment eu un impact fort, car comme personne n'osait parler, la majorité de la population était persuadée qu'il fallait consommer du lait et que c'était bon pour la santé, y compris des médecins et professionnels de santé. 

C'est également lui l'auteur du site Internet https://www.lanutrition.fr, une vraie mine d'or également, dans la lignée de ses livres.


CHRISTOPHE BRUSSET


Allodocteurs on Twitter: "Christophe Brusset, ingénieur agroalimentaire, éclaire les consommateurs avec "Vous êtes fous d'avaler ça!" #santef5 https://t.co/FWB7XUfIts"

Christophe Brusset n'a pas fait de recherches et n'est pas Docteur mais lui aussi mérite largement sa place ici ! Il dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l’industrie agroalimentaire. A 44 ans, cet ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux a décidé de « faire son devoir » et de briser la loi du silence. Les arnaques qu’il révèle sont nombreuses, mais il nous apprend à les déjouer dans son livre Vous êtes fous d'avaler ça ! et dans ses autres livres.

Il m'a ouvert les yeux sur énormément de sujets. Mais plus que ça, c'est tout un état d'esprit, en fait, qu'il libère, avec ce livre, qui figure parmi mes préférés. Et je pense vraiment que tout le monde devrait l'avoir lu. 


YANN ROUGIER


Télécharger Maigrir avec Yann Rougier pour iPhone / iPad sur l'App Store (Forme et santé)

Yann Rougier est médecin spécialiste en neurobiologie et en nutrition. Il est également le fondateur et directeur d'une unité de recherche et développement.

Il a écrit notamment l'excellent livre Se programmer pour guérir, de nouvelles réponses pratiques face au cancer. Un livre que j'ai découvert quand j'avais quasiment finalisé ma méthode, mais qui en fait, la rejoint complétement, et qui m'a donné la petite touche finale, le petit "truc" qui manquait pour arriver à exprimer ce que je voulais dire ! Dans ce livre il expose une méthode d'aide à la résolution du cancer basée sur 5 Delta-outils que sont la Delta-respiration, la Delta-nutrition, la Delta-Détoxication, la Delta-relaxation, et la Delta-psychologie. Il a créé le site internet http://delta-medecine.org/cancers/ qui reprend ces idées, selon lesquelles il faut travailler tous les aspects dans la vie pour retrouver la santé. 


DAVID SERVAN-SCHEIBER


David Servan-Schreiber — Wikipédia

David Servan-Schreiber était un médecin et chercheur. Il fut chargé de cours à l'université Lyon, et enseigna comme professeur de psychiatrie clinique à l'université de Pittsburgh.

En 2003, le grand public découvre le chercheur à l'occasion de la publication de son livre Guérir le Stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, destiné au travers de son expérience personnelle à explorer de nouvelles méthodes de lutte contre la maladie, notamment le cancer.

Dans le cadre de ses recherches cliniques neuropsychologiques, il finit par étudier et expérimenter aussi les effets des médecines douces complémentaires, en particulier sur les patients atteints de problèmes psychiatriques. Il a publié plus de 90 articles scientifiques dans des revues et conférences internationales. Ses travaux sont récompensés par plusieurs prix. Il est élu par ses pairs « meilleur psychiatre de Pennsylvanie ».

Par ailleurs, il est lui-même atteint d'un cancer du cerveau depuis le début des années 1990. Il parvient à résister pendant plus de vingt ans à la maladie à laquelle, selon ses médecins, il n'aurait pas dû survivre plus de quelques mois, comme il en fait le récit.

J'ai découvert avec ce chercheur plusieurs méthodes incroyables de résolution du stress et des dépressions, comme la cohérence cardiaque, l'EMDR, la thérapie par la lumière et beaucoup d'autres choses. 


HERBERT SHELTON


Dr. Herbert Shelton | National Health Association

Herbert Shelton (1895-1985) était un éducateur de santé aux États-Unis, végétarien et défenseur des régimes de nourriture élémentaire et crue ainsi que du jeûne thérapeutique comme moyen d'auto-guérison. Pour Herbert Shelton, l'alimentation idéale de l'être humain est identique à celle du singe anthropoïde, dont la constitution anatomique est semblable à celles des êtres humains. Cette alimentation est constituée en très grande majorité de fruits frais, de noix diverses, de légumes racines et de pousses vertes, consommés crus. Une autre des caractéristiques essentielles de l'hygiène prônée par Herbert Shelton est le jeûne. Déjà, dans sa jeunesse, il observait que les animaux jeûnaient lorsqu'ils étaient malades. Et plus tard, il aura largement l'occasion d'en étudier les effets sur l'être humain, puisqu'il a supervisé plus de 30 000 jeûnes au cours de sa vie

Son livre Le jeûne est une compilation de tout ce qui avait été dit et écrit sur le jeûne à cette époque, aussi bien chez les humains que chez les animaux. Un livre incroyablement complet, une vraie mine d'or. Idéale pour dédramatiser, tout comprendre et motiver. 

Et même si le "long" jeûne ne fait pas partie de ma méthode de guérison, la connaissance que l'on acquiert en lisant ce livre aide énormément pour la compréhension des phénomènes physiologiques qui interviennent quand on pratique les petits jeûnes.


THIERRY CASASNOVAS


Thierry Casasnovas - RGNR - Home | Facebook

Thierry Casasnovas est un naturopathe et youtubeur qui a publié plus de 1000 vidéos santé. Grace à sa méthode, qu'il explique sur sa chaîne Regenere (lien), il a aidé des milliers de gens à guérir de toutes sortes de maladies, notamment grace à la consommation de jus de légumes et à la pratique du jeûne thérapeutique (entre autre).

Je suis au courant, bien sûr, qu'il est controversé à cause de certains discours parfois trop simplistes au goût de certains. Il est accusé par certains d'être un "gourou" car il vend des extracteurs de jus de légumes et propose des stages... Mais restons un peu sérieux... Est-ce que ça dérange les gens que les médecins et les marchands d'appareils électroménagers gagnent de l'argent ?? Si les gens ne font pas n'importe quoi et réfléchissent un minimum (tout comme avec les médicaments chimiques d'ailleurs) il ne leur arrivera rien !

En revanche, il a guéri énormément de personnes, comme le montrent les centaines de témoignages ainsi que les milliers de personnes qui le défendent à chaque fois qu'on tente de l'accuser de charlatanisme. Et il a lui-même guéri de plusieurs maladies graves. Il a trouvé une méthode qui fonctionne, et il l'offre au monde gratuitement dans ses vidéos. 

Je suis d'accord avec la majorité de ses raisonnements (qui sont toujours étayés par des études ou des livres scientifiques). Et ils concordent d'ailleurs avec beaucoup des conclusions défendues par les autres grands chercheurs que j'ai cité ici. 

Par contre, je ne vous recommande PAS les vidéos qu'il a faites avant 2014, quand il était effectivement dans une période crudivore un peu extrémiste, et où il se permettait des diagnostiscs à la hâte. Il est revenu sur certains de ces anciens propos. Ses vidéos récentes, après 2014, sont beaucoup plus réfléchies et étayées, et je trouve dommage qu'on s'arrête à cette fausse image, alors que vraiment, maintenant qu'il a évolué dans sa façon de penser, il y a énormément de bon à tirer de ses théories.


 

Et bien sûr, tous les sites généralistes du genre passeportsanté, doctissimo, et tous les autres sites, livres, articles et auteurs que je cite dans chacun des articles, ont été très inspirants pour moi. 

Merci à toutes ces personnes pour leurs recherches, C'est grace à eux aujourd'hui que je suis (presque) guérie, et que d'autres personnes comme moi, isolées et trop rares, sont guéries. 

Je pense que leur travail mérite d'être reconnu, déployé et utilisé afin que la guérison soit à la portée de tous.

 

19 septembre 2020

Je me crée un point d'ancrage positif

Bonjour cher Phoenix ! 

Aujourd'hui je vais vous apprendre comment créer un point d'ancrage positif, que vous pourrez évoquer à tout moment pour attteindre immédiatement une sensation de détente de façon volontaire. 

L'ancrage est normalement une technique de PNL, mais elle peut facilement être utilisée en psychologie à notre avantage, il serait donc dommage de s'en priver !


POUR QUI CETTE TECHNIQUE ? CONTRE-INDICATIONS ET PRECAUTIONS


D'après mes lectures, je ne pense pas que cette technique comporte de contre-indications. Cependant, si vous avez de gros troubles psychiatriques ou psychologiques, je vous encourage évidemment à demander conseil à votre psychiatre ou médecin avant de tenter cette expérience. 

Je pense que tout le monde peut tirer profit de cette technique, même les personnes qui vont très bien. C'est même très indiqué de procéder à un ancrage quand on va bien, c'est beaucoup plus facile. Et de cette façon, si un jour ça ne va plus bien, l'ancrage existe déjà et on peut s'en servir. 

Mais bien évidemment, ce sont plutôt les personnes qui vont moins bien qui vont en profiter le plus, et en particulier toutes les personnes soumises régulièrement au stress ainsi que les personnes sensibles, qui se retrouvent facilement destabilisées ou déprimées au moindre évènement contrariant.

 


QU'EST-CE QU'UN POINT D'ANCRAGE POSITIF ?


C'est un lieu et une circonstance dans lesquels tout est parfait, dans lesquels vous vous sentez parfaitement bien, parfaitement serein. 

image yoga


COMMENT LE CRÉER ?


Pour certains, cela va immédiatement leur sauter aux yeux et leur paraître évident. Pour d'autres, il faudra peut-être quelques jours ou même quelques semaines de recherches. Mais vraiment, ça vaut le coup, c'est une ressource très intéressante à exploiter une fois qu'on l'a trouvée. 

1/ Première étape : la visualisation

Cette circonstance, c'est d'abord et avant tout UN LIEU. Un lieu réel qui existe, et qui est raisonnablement proche de vous (Ne vous imaginez pas à Tahiti par exemple...) 

Alors. Où vous sentez-vous parfaitement bien ? A la plage avec le soleil qui réchauffe votre peau ? Dehors quand il fait mauvais temps et que vous entendez les bourrasques de vent ? Dans un parc quand vous regardez un étang assis dans l'herbe ? Dans la forêt à côté d'un ruisseau qui coule ? Devant un lever ou un coucher de soleil ? La nuit à regarder les étoiles ? Sur un vélo dans une descente ? Sur un bateau ? Je n'ai pas la réponse, c'est VOTRE lieu préféré, il sera donc différent pour chacun de nous.

Et dans quelles circonstances ? Cela se passe plutôt à quelle heure pour que vous soyez bien ? En quelle saison ? A quelle température ? A l'ombre ? Au soleil ? Etes-vous debout en train de vous promener ? Assis ? Couché ? 

Attention, dans votre vision, il ne doit PAS y avoir de personnes identifiées ni d'animaux identifiés. Vous devez être seul avec vous-même, c'est important car dans la vraie vie, tout peut changer, c'est comme ça, et même si aujourd'hui vous vous sentez parfaitement bien en présence de votre chéri(e)/animal/enfant/etc. rien ne garantit que ce sera toujours le cas. Or, votre vision doit pouvoir être permanente. Donc, il peut y avoir des inconnus qui se promènent en second plan, des oiseaux qui chantent, etc. mais personne d'identifié.

2/ Deuxième étape : la réalisation de l'ancrage

Quand vous aurez choisi votre vision, essayez maintenant de LA REALISER, de préférence plusieurs fois en quelques semaines. De préférence, quand vous n'êtes pas trop stressé (ou alors, faites du yoga ou de la méditation juste avant !) . De préférence, si possible, quand votre corps ne vous fait pas trop souffrir. Et de préférence, au moment de la journée que vous avez choisi.

Pour cela, rendez-vous sur le lieu que vous avez choisi, installez-vous dans les meilleures conditions possibles, puis concentrez-vous d'abord sur à quel point vous êtes bien ici. Essayez de vous détendre au maximum.

Puis, dans un deuxième temps, faites fonctionner VOS SENS au maximum : que voyez vous ? Essayez de retenir le plus de choses possibles, mémorisez les couleurs et leurs nuances, les mouvements de l'eau, des brins d'herbes, etc. Soyez surtout très attentif au sens du toucher : que sentez vous sur votre peau ? La caresse ou la chaleur du soleil, le vent ? Où êtes-vous installé, quelles parties de votre corps sont en contact avec le sol ? Qu'entendez-vous ? La ville au loin ? Les oiseaux ? Les cris des enfants ? Quelles odeurs sentez-vous ? Celle de l'herbe ? Essayez de mettre dans votre mémoire le plus possible de sensations. Cela prend une vingtaine de minutes pour que ce soit bien ancré.

Essayez de revenir 2,3,4 fois (voire plus, si vous le souhaitez) et de recommencer cet exercice. Vous êtes en train de vous créer un point d'ancrage.

3ème étape : Utilisation

Rapidement, à la simple pensée de ce point d'ancrage, et surtout à l'évocation de vos sensations, vous allez pouvoir revenir à cet état de détente SUR DEMANDE (ce qui peut être très très pratique dans la vraie vie !). Votre cerveau logique ne peut pas, lui, faire cela, mais la partie qui gère vos sensations, elle, le peut, c'est pour cela qu'il est capital de tout miser sur les sens.

Essayez d'y revenir par la pensée plusieurs fois en vous rappelant la température, les sons, les odeurs..., entraînez-vous régulièrement, même quand vous allez bien, afin que cela fonctionne parfaitement bien.

Cette recherche du lieu parfait, et l'exercice de prise de conscience des sensations à refaire plusieurs fois en situation réelle, cela vous parait peut-être un peu fastidieux à faire, mais une fois que c'est fait, c'est un exercice qui vous servira indéfiniment, toute votre vie. Et puis, quand on y pense, il s'agit juste d'aller plusieurs fois vous mettre dans une situation idéale, alors franchement, il y a pire comme exercice :-) 

Bonne détente, et bonne guérison ! 

 

 

7 septembre 2020

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Bonjour !

Pour ne rien manquer, vous pouvez si vous le souhaitez suivre mon groupe Facebook PHOENIX SANTE, qui vous alertera lors de la parution des nouveaux articles !

A bientôt !

30 août 2020

Je refuse les médicaments génériques

Bonjour Cher Phoenix,

Voilà la suite de mon article sur les médicaments.

Dans le premier article, vous avez pu vous apercevoir à quel point certains médicaments pouvaient être dangereux. Il est important d’en prendre le moins possible (dans les limites de ce que permet votre maladie bien entendu), mais il est tout aussi important que vous ne consommiez PAS leurs génériques.

Dans mes articles, j’essaie au maximum de ne pas faire de politique, de ne pas entrer dans les débats afin que tout le monde profite des conseils santé, sans risquer un blocage à cause de divergences politiques.

Par contre il y a 2 articles malheureusement où je vais quand-même devoir contredire le message du gouvernement et donc peut-être en choquer certains… J’espère ne pas vous perdre sur ce chemin. Essayez d’aller au-delà de ce que vous entendez « le plus souvent », n’hésitez pas à chercher de votre côté et vous verrez qu’il n’est pas si difficile de trouver d’autres informations… L’idée n’est pas de commencer une thèse sur TOUS les sujets sur lesquels on pourrait nous mentir et pourquoi… Cela ne m’intéresse pas, je vais seulement développer 2 sujets importants (les dangers du lait dans un autre article, et les médicaments génériques ici) car je trouve criminel de ne pas vous alerter sur ces sujets qui pourraient être la clé de votre guérison.

En ce qui concerne les médicaments génériques, vous n’aurez pas de mal à trouver des informations sur Internet, mais si vous voulez une étude complète de tout le sujet (arrêtée en 2013), je vous conseille le livre du Dr Sauveur Boukris Médicaments génériques la grande arnaque : c’est de loin l’ouvrage le plus complet de ce que j’ai lu sur le sujet. Mon article s’inspire très largement de son livre, avec quelques éléments ajoutés pour tenir compte de l’évolution entre 2013 et 2020 (bien qu’il n’y ait pas eu de grands changements depuis). 


NOTIONS DE BASE & VOCABULAIRE


Un médicament est composé de 2 choses :

- un principe actif (= ce qui est sensé soigner)

- des excipients (= tout le reste : forme, couleur, gout, consistance…)

Il existe 2 principales classifications de médicaments :

- Le Princeps = le « vrai » médicament, celui d’origine, celui qui, après des tests de toxicologie, de pharmacologie et tout un processus bien ficelé sensé prévenir les dangers, a obtenu le droit d’être mis sur le marché des médicaments. Celui-là, on le connait en général par son nom commercial (enfin on le connaissait, c’est de plus en plus rare désormais puisqu’on nomme maintenant les médicaments par leur molécule).

- Les génériques = copies plus ou moins exactes d’un printeps. Chaque princeps peut avoir une dizaine de génériques différents.   


LES GENERIQUES : LA MÊME CHOSE QUE LES PRINCEPS ?


Certainement pas, et TREEES loin de là !

Ils n’ont pas la même efficacité, pas la même tolérance, pas la même forme !

 

La définition légale des génériques change au fil des ans, avec quasiment chaque année un nouvel assouplissement des règles d’équivalences, ce qui permet de grandes différences 1/ entre le princeps et un générique 2/ entre plusieurs génériques d’un même princeps.

Voilà la définition actuellement en cours (en août 2020), telle que vous pouvez la lire dans l’article L.5121-1 du code de la santé publique :

Un médicament générique :

- est conçu à partir de la molécule d’un médicament déjà autorisé (appelé princeps) dont le brevet est désormais tombé dans le domaine public. 

- doit avoir la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique que le princeps et démontrer qu’il a la même efficacité thérapeutique (même biodisponibilité).

Ca, c’est ce qu’on vous dit, c’est le message officiel, et si c’était vrai, ça ne poserait pas de problème. D’ailleurs c’est en partie vrai, c’est juste fortement tronqué.

 

Admirez un peu la suite de l’article :

« Pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. De même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité »

Nous verrons un peu plus loin en quoi ces « légers détails » posent problème.

 

Déjà il est important de savoir qu’il existe plusieurs sortes de génériques :

* Les auto-génériques sont des « vraies copies » (celles qui ont été développées en 1996 quand la première loi sur les génériques est sortie) : avec cette sorte précisément, il n’y a aucun problème à les consommer puisqu’elles sont strictement identiques au princeps.

* Les médicaments similaires : même principe actif, mêmes dosage, même forme galénique mais excipients différents

* Les médicaments assimilables ou apparentés aux similaires : dans ceux-là, le principe actif se présente sous une autre forme chimique, avec une forme galénique différente et des excipients différents.

Selon que le médicament générique appartienne à l’une ou l’autre de ces trois familles, bien évidemment le risque ne sera pas le même.

Il est également important de savoir que pour un même médicament princeps, il peut y avoir 10 génériques différents ! En effet, chaque laboratoire en développe un ou plusieurs. Parmi les 10, certains sont probablement corrects, certains peuvent être très différents de l’original mais relativement inoffensifs, par contre certains peuvent être extrêmement dangereux. Cela sous-entend en tout cas que ces 11 versions d’un même médicament peuvent être très différentes entre elles. Et ce qui est extrêmement grave, c’est que si vous ne prenez pas LE PRINCEPS, vous ne savez pas lequel des 10 autres on vous administre car il peut changer d’une fois sur l’autre !

Selon la différence de composition (nous verrons le détail juste après), un médicament générique est autorisé à avoir une bio-équivalence de -20 à +20% par rapport au princeps. 20% de différence, cela peut évidemment déjà avoir des conséquences. Mais le plus embêtant est que d’un générique à l’autre, il peut donc y avoir un écart de 40% !! En effet, votre pharmacien peut vous délivrer un générique de votre médicament, qui a -20% d’écart avec votre médicament, et le mois suivant, lors de votre renouvellement, il peut vous délivrer un nouveau générique de ce médicament, qui lui a +20% d’écart… Vous vous retrouvez donc avec 40% de différence dans votre traitement par rapport au mois précédent !!! Selon le traitement vous imaginez bien que cela peut avoir des conséquences dramatiques !!!


LES DIFFERENCES DE COMPOSITION


Les différences peuvent se trouver dans :

* les excipients (c’est le plus courant) :

Les laboratoires peuvent modifier ou ajouter des excipients, dont certains « à effets notoires » comme l’huile d’arachide, l’huile de soja, les lécithines de soja, le sorbitol, le blé, l’aspartame, le lactose… Les médecins, quand ils vous prescrivent un médicament, consultent le Vidal (le répertoire des médicaments PRINCEPS) et prennent soin de ne PAS vous prescrire les médicaments s’ils considèrent que leurs excipients seront mauvais pour vous. Par contre, ils n’ont aucune idée du médicament générique qui vous sera administré, et donc ils ne peuvent PAS empêcher que l’on vous délivre un médicament qu’ils auraient choisi de ne pas vous délivrer.

L’intolérance et les allergies aux excipients sont extrêmement courants. Ce problème était déjà connu avant, et donc les médecins les évitaient, avant, sur certains patients qui ont « un terrain allergique  ». Avec les génériques, cet évitement n’est plus possible.

De plus, la liste des excipients indiqués sur l’étiquette n’est pas complète : aussi étrange que cela puisse paraître, alors qu’on oblige les industriels à indiquer la liste des ingrédients sur les produits d’alimentation et de cosmétique, sachez que la même obligation n’existe pas pour les médicaments !!! Seuls certains excipients doivent être indiqués, ceux qui sont « à effet notoire ». On peut ajouter par contre beaucoup d’autres excipients sans qu’il n’ait besoin de les mentionner nulle part. Le pharmacien et le médecin eux-mêmes ignoreront dans ce cas la composition des médicaments qu’ils vont vous donner. Est-ce que ça signifie que les excipients cachés sont forcément inoffensifs ?? Comment en être sûrs ?

* la forme galénique (= si c’est une gélule, une pastille effervescente, un sirop, un patch…)

La forme galénique d’un générique peut être différente de celle du princeps. Pourtant les formes galéniques ont leur importance : dans son livre, le Dr Boukris l’explique bien : on prescrit des médicaments effervescents dans un cas différent des gélules, car ils n’ont pas la même vitesse d’assimilation. De même, les patchs à coller sur la peau ne peuvent pas être prescrits à toutes les personnes selon leur âge et leurs problèmes de peau, mais certains génériques ne proposent pas d’alternative alors que l’alternative existait avec le princeps.

De plus, on pourrait croire que ce n’est qu’un détail, que les gélules soient bleues ou roses. Mais leur conditionnement différent est malheureusement source d’erreurs chez les personnes âgées, et donc source de consultations supplémentaires voire d’hospitalisations beaucoup trop régulièrement (puisqu’en plus de changer d’un princeps à un générique, on peut aussi changer d’un générique à un autre d’un mois sur l’autre).

* la bio-équivalence (= la quantité absorbée par l’organisme par rapport à la quantité administrée)

Ce point est évidemment très grave. Bien que la loi exige la bio-équivalence, il est à noter qu’AUCUNE étude de bio-équivalence n’est prévue dans le dossier de mise sur le marché d’un médicament générique !!!!! Pourtant, les professionnels de santé ont bien remarqué d’énormes différences et n’ont cessé de réclamer ces études.

* la traçabilité

Un autre problème est le manque de traçabilité, pourtant indispensable pour garantir notre sécurité. En effet, entre un médicament princeps et son générique, de même qu’entre plusieurs génériques, le site de production, les procédés de fabrication, et l’origine des ingrédients peut être différente.

Mais puisqu’on considère qu’il est trop risqué de faire produire les princeps en Chine et en Inde, pourquoi produit-on les génériques là-bas ??? Attention, cela ne signifie pas que les personnes qui travaillent là-bas soient toutes incompétentes, loin de là. C’est juste que les normes étant différentes, les contrôles moins fréquents, etc. il est hélas beaucoup trop fréquent d’avoir des gros problèmes avec ces pays. 80% des principes actifs des médicaments génériques sont produits en Chine, Inde ou Brésil. C’est certes 15% moins cher (donc très intéressant), mais c’est également 6 fois moins de contrôles. La nouvelle tendance depuis quelques années est à la sous-traitance de sous-traitance de sous-traitance... La fabrication est devenue trop segmentée, mais en faisant cela plus personne n’a de vision d’ensemble, mais sans vision d’ensemble comment juger de la sécurité d’un produit ? Même l’académie nationale de pharmacie, même l’académie nationale de médecine, même la Direction Européenne de la qualité du médicament et des soins de santé au conseil de l’Europe (DEQM), même certains organismes pourtant globalement favorables aux génériques, alertent sur les risques liés au manque de traçabilité. Il y a désormais trop d’intervenants, il n’est plus possible d’inspecter tous les sites de production étrangers. Régulièrement, lors des rares inspections, des dysfonctionnements sont relevés, des écarts sont notifiés, des mises en demeure sont adressées. Comme le dit le Dr Boukris dans son livre, «  Les inspections des sites de production de matières premières sont peu nombreuses, mais suffisent à mettre en évidence de graves dysfonctionnements ». 75% des certificats de conformité qui sont retirés suite à de graves dysfonctionnements viennent de Chine. On assiste fréquemment à des affaires de Faux documents, des risques de contaminations par d’autres substances, des dissimulation de locaux non conformes… 

* La toxicité

Pour enregistrer un médicament générique, le dossier est allégé par rapport à la mise sur le marché d’un médicament princeps : il y a dispense d’essais toxicologiques, pharmacologiques et cliniques. Je trouve ça assez effrayant, quand-même… Les ingrédients de base sont différents, et pourtant il n’y a AUCUN test… !!!

* La salification

La salification est l’ajout d’un « sel » qui permet d’augmenter ou de diminuer la vitesse de dissolution du principe actif. Mais dans la définition des génériques, on est autorisé à changer de sel. Pour rappel, la loi dit que : « les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative ». Cependant, d’après le Dr Boukris, le choix est loin d’être anodin et a réellement des conséquences sur l'effet desdits médicements.


POURQUOI PERSONNE NE PARLE ? OU COMMENT REDUIRE TOUT LE MONDE AU SILENCE


Lors de la mise sur le marché des médicaments génériques en 1996, cette démarche a globalement été très bien accueillie par les médecins et les patients : avoir les mêmes médicaments pour moins cher et ne plus creuser le « trou de la sécu », c’était vraiment une bonne opportunité !

Ils ont vite déchanté malheureusement.

Quand les patients sont revenus voir les médecins pour leur signaler leur inefficacité ou leurs effets secondaires, quand les médecins ont également commencé à constater des effets secondaires très graves menant à des hospitalisations, ils ont vite arrêté d’en prescrire. Les débuts ont donc été difficiles pour les médicaments génériques, puisque les médecins ont très rapidement arrêté de les prescrire !

Le Dr Boukris, comme beaucoup d’autres, a alerté à de nombreuses reprises les autorités et est intervenu dans plusieurs émissions pour signaler ce que rapportaient ses patients. Mais comme les autres, il n’a pas été écouté. Les pharmacologues comme les cliniciens émettent de sérieuses réserves sur la prétendue équivalence thérapeutique. De nombreuses personnes témoignent de divers troubles, qui disparaissent quand ils reprennent leur traitement normal. L’académie nationale de médecine aussi critique et dénonce les génériques, mais le lobby des médicaments génériques (le Gemme) traduit systématiquement en justice les personnes qui osent parler (pour diffamation). Il y a d’énormes intérêts économiques en jeu et la voix de la raison s’est perdue...

A la question « Qui a déjà rencontré des problèmes avec des médicaments génériques ? », la majorité des patients lève la main.

Dans le domaine des maladies cardiovasculaires et de la tension, dans le domaine des maladies psychiatriques, les médicaments génériques ont déjà fait des ravages avec des conséquences dramatiques (cas de schizophrénie et de comportements psychotiques dangereux rapportés par des cliniques, alors même qu’elles n’étaient PAS AU COURANT qu’on leur avait substitué les médicaments habituels par des génériques !!!!)

Pourtant malgré tout cela, on n’entend que rarement des voix d’élever, et les médecins et pharmaciens ont arrêté de nous prévenir contre les médicaments génériques, pour eux-aussi tenter de nous convaincre que « c’est la même chose ». Comment est-ce possible ?

L’Etat a simplement trouvé la solution pour faire taire les médecins : En 1999, la loi a donné au pharmacien un nouveau droit, celui de de substituer un traitement à un autre, et voilà le problème des médecins contré. Les médecins ont perdu la liberté d’aider et d’écouter leurs patients, les patients ont perdu la possibilité de faire confiance à leur médecin. Le pharmacien, donc, qui n’a pas la même formation qu’un médecin, se retrouve donc dans la capacité de MODIFIER les ordonnances. Pour un même princeps, il existe plusieurs générique, dès lors, il est impossible pour le médecin de savoir quel  générique le patient a pris, et un patient peut en prendre plusieurs différents sans le savoir. Pour le suivi des soins, c’est épouvantable.

Certains pharmaciens, quand-même, au début, malgré leur nouveau droit, refusaient de les prescrire quand ils constataient les effets secondaires ou l’inefficacité.

La loi a donc été progressivement modifiée, année après année, pour aboutir à ceci : Les pharmacies ont l’obligation légale de délivrer au moins 85% des médicaments sous forme générique, sous peine de devoir FERMER !!!!! (ou plus exactement sous peine de ne plus être référencées, donc leurs patients ne seraient plus remboursés, donc les patients iraient ailleurs, donc finalement les pharmaciens "choisiraient" d'arrêter de manière "volontaire"…)

Par contre (données de 2013) s’ils remplissent leur obligation ils reçoivent une prime annuelle de 3000 € de la Sécurité sociale. Grace à des subtilités fiscales et légales, la marge sur les génériques est environ de 44% alors qu’elle est de 21% pour les princeps. Bien entendu les laboratoires fabriquant des génériques, eux aussi font des petits et gros cadeaux aux pharmacies pour placer leurs produits (Une affiche 200 € par mois, une brochure 2,50 €, un panneau dans la vitrine 700 € par mois, etc.) Vous comprendrez bien dès lors, que le rôle de conseil n’est plus là, ils n’ont plus la liberté de correctement vous conseiller.

Mais les patients n’étant pas complètement stupides, ils ont quand-même remarqué la différence et demandé le générique malgré les incitations des pharmaciens. L’Etat a donc instauré une énorme campagne de publicités sur les génériques, leur supposée équivalence, les économies engendrées, etc. Comme ça ne suffisait pas, en 2003 le remboursement a été plafonné à hauteur du coût du générique, pour que les Français, habitués à ne rien payer pour leurs consommations de produits de santé, soient incités à accepter le générique. Pour augmenter la gamme de médicaments génériques disponibles, c’est également en 2003 que la loi a autorisé à mettre un générique sur le marché avant même l’expiration du brevet des princeps !!! (ce qui est grave pour le respect de la propriété industrielle… mais passons, revenons à la santé…). Cette campagne de publicités accompagnée de la menace financière sur les utilisateurs a d’abord fait son petit effet, puisque les médicaments génériques ont progressivement atteint 82% des ventes de médicaments.  

Puis, de nouveau, une chute brutale en 2011. On est passé sous la barre des 70 % de ventes, car certains français ont finalement accepté de payer la différence de coût entre les 2 médicaments pour être mieux soignés, et se sont donc remis à demander les princeps…

L’Etat a immédiatement riposté en instaurant le « tiers payant contre générique » : pour ne pas avancer l’argent, il fallait accepter le générique. Assez logiquement, cette nouvelle menace contre le pouvoir d'achat des français a a assez bien fonctionné...

Restait quand-même encore une solution : la fameuse mention « non substituable » que beaucoup de médecins avaient pris l’habitude d’indiquer. Déjà au moment du livre en 2013 c’était devenu extrêmement risqué et compliqué de l’utiliser, les médecins subissaient harcèlement, tracasseries administratives et sanctions en tous genres. Mais grâce à un petit bricolage juridique, les médecins ont désormais l’obligation d’apposer le nom de la molécule et non celui du médicament sur les ordonnances. Même les récalcitrants ne peuvent donc plus s’y opposer. Et comme si ça ne suffisait pas, depuis janvier 2020, la mention « non substituable » est interdite sauf quelques motifs médicaux précis et limités et ils doivent détailler ce motif en toute lettres sur l’ordonnance, faire un dossier, etc. Comme s’ils n’avaient que ça à faire, sans parler des risques qu’ils encourent à le faire…


EN CONCLUSION


Un médicament prescrit est destiné à un malade à qui le médecin doit au minimum la sécurité, et si possible la guérison. Aucune autre raison ne devrait prévaloir. Mais les médecins ont perdu ce pouvoir, les pharmaciens aussi.

Il y a un nombre absolument démentiel de commissions et de regroupements dont le but est d’assurer notre sécurité concernant les médicaments. Cependant, cette bureaucratie excessive l’empêche d’être efficace en alourdissant tout et en divisant les forces.

Et de toute façon, tous les ordres, toutes ces commissions font réellement leur travail d'alerte : ils alertent et alertent encore sur les dangers des génériques, mais personne n’écoute ! Des pétitions entre médecins sont signées, des associations de malades se créent…  et pourtant rien ne se fait, l’Etat continue le forcing « tout-générique ». Les médias ne communiquent absolument JAMAIS sur ces alertes et ces dangers, ils ne communiquent QUE pour les publicités gouvernementales qui tentent de nous faire avaler que les génériques c’est pareil !!! Sanctions, menaces, arrêt des remboursements alors que la Sécurité Sociale est une ASSURANCE que nous payons DONC UN DROIT, interdiction de mentionner « non substituable » alors que par déontologie le patient doit ADHERER à son traitement, le médecin et le pharmacien, normalement, ne disposent PAS de ce droit d’IMPOSER un médicament contre la volonté du patient… Aucun test de toxicologie, aucune écoute des grands ordres (la fédération des médecins de France, les syndicats de pharmaciens…) Aucun droit n’est respecté. Le ton n’est ni à la discussion ni au dialogue.

Ca donne l’impression que plus personne n’a de pouvoir de décision à part l'Etat. Alors qu'en est-il vraiment ?

Au cas où vous l’ignoriez, voilà l’état actuel de la loi (aout 2020) :

Pour refuser un générique, vous devrez avancer le coût de la totalité de votre ordonnance. Ensuite vous enverrez par courrier une feuille de soins accompagnée de votre ordonnance, puis vous serez remboursé dans un délai plus ou moins long, du coût, dans la limite du coût des génériques.

Vous avez donc encore le droit de les refuser. C’est coûteux et fastidieux. Mais vous en avez encore le droit pour l’instant.


Si vous ne pouvez/voulez pas vous permettre cette avance de frais, préférez au moins les génériques sans excipients à effets notoire, si vous avez un terrain allergique. Ceux-là figurent sur la notice des boîtes disponibles à la pharmacie.

Voilà les autres conseils du Dr Boukris, que j’approuve sans réserve, d’autant qu’ils rejoignent tous les conseils que je donne sur ce site :

Pour tout le monde, il est évidemment préférable de privilégier les auto-génériques (= les copies conformes). Mais en pratique, j’avoue que je ne sais pas comment les reconnaître. Je pense qu’en regardant leur composition sur internet et sur les notices, vous pouvez avoir des chances de les trouver. Peut-être qu’en regardant sur Internet avec le nom de votre médicament précis (le nom du princeps) vous pourrez trouver le nom du laboratoire qui fabrique l’auto-générique s’il existe… ?

Si un générique vous convient, surtout n’en changez pas, exigez de toujours prendre le même et surveillez attentivement ce que le pharmacien vous délivre. De même si vous avez la mémoire défaillante : ne changez jamais de nom ou de forme pour ne pas vous tromper.

N’acceptez les génériques que sur les traitements de moins d’une semaine, en aucun cas sur les traitements longs. N’utilisez surtout pas de médicaments génériques si vous êtes atteint d’une maladie chronique ou de longue durée.

*

Ne culpabilisez pas : vous n’êtes PAS individuellement responsable du soi-disant « trou de la sécu ».

Et de toute façon, ce n’est certainement pas en créant de nouveaux problèmes de santé que la Sécurité Sociale remontera, et vous, ça n’arrangera pas votre état de santé d'avaler n'importe quoi, alors faites ce qui est le mieux pour vous : DITES NON AUX GENERIQUES !

 

 

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17 août 2020

Je diminue et je choisis mes médicaments

Bonjour cher Phoenix !

Aujourd’hui je vais vous parler de médicaments.

****

Avertissement : cet article n’a PAS pour objectif de vous faire arrêter vos médicaments, mais plutôt de vous faire réfléchir à leur utilité pour vous.

Certains médicaments vous aident peut-être, certains sont peut-être indispensables à votre survie. Il est donc inenvisageable de les arrêter bêtement, sans réfléchir.

Mais sachez-le, beaucoup sont inutiles et/ou dangereux.

Vous ne devriez pas prendre un médicament "parce qu’on vous a dit de le prendre". Vous devriez toujours connaître ses risques, et faire le choix délibéré de le prendre malgré les risques, uniquement parce que son utilité POUR VOUS vaut largement les risques.

Par contre, avant d’envisager tout arrêt, surtout, demandez l’avis d’un ou plusieurs professionnel(s) de santé. Certains médicaments ne s’arrêtent pas « comme ça » (faut-il les arrêter tous ensemble ou  l’un après l’autre ? Dans quel ordre ? D’un seul coup ou progressivement ? Réduire la durée ou la dose ? etc.)

Une fois que vous aurez validé les médicaments qui sont suffisamment utiles pour vous et que vous devez continuer, ne les consommez JAMAIS sous forme générique (voir l'article). Certains sont vraiment dangereux. Mais revenons à nos moutons : Avant de parler des génériques, le premier sujet à aborder est d’abord le tri entre les médicaments utiles et inutiles.


Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappel indispensable : vous devez consulter des professionnels de santé qui vous correspondent, et en qui vous avez confiance. Si votre médecin, par exemple, prescrit trop de médicaments à votre goût, alors il faut peut-être envisager d’en changer  => voir l’article sur comment choisir son professionnel de santé.


INTRO


Pendant de nombreuses années  j’ai cru aveuglément à la science et aux médicaments. Pour ma maladie de peau, j’ai pris des tonnes de médicaments, dont certains extrêmement nocifs qui ont peut-être contribué à la dégradation de mon état de santé de ces dernières années…  

La première fois que j’ai commencé à m’interroger sur ce sujet, c’est quand mon bébé a « fait ses dents ». Je m’apprêtais à lui administrer sans réfléchir un de ces médicaments qu’on voit dans les pubs, et la personne qui était à côté de moi (qui avait lui-aussi un bébé) m’a dit d’un air choqué : « Quoi ? Tu lui donnes ça, mais t’as vu la liste des effets secondaires ??? ». Le pire c’est que je lisais consciencieusement les notices de tous mes médicaments. Je les lisais, mais je n’en tirais aucune conclusion. Alors qu’il est évident que le choix entre soulager un mal de dent et risquer une complication grave voire un arrêt cardiaque de mon bébé, bien entendu, aurait dû m’inciter à la prudence.

Alors premier conseil : lisez bien les notices, et surtout, surtout, prenez les risques en considération. Les risques existent. Et en plus, les risques listés dans les notices sont loin d’être les seuls risques des médicaments. Ceux-là, ceux qui sont listés, sont ceux dont on a pu prouver qu’ils sont directement corrélés, et dans la majorité des cas uniquement ceux qui sont apparus rapidement après la prise du médicament. Les effets destructeurs que certains médicaments ont sur les autres organes que celui traité, les risques accrus de cancers, ainsi que tout ce qu’on ne sait pas encore, tout ça ne figure pas sur les notices, et pourtant les risques sont bien réels.

Un médicament ne devrait jamais être pris à la légère.

Si vous devez le prendre, oui, bien entendu, prenez-le. Mais pesez bien le pour et le contre.

*

Voilà comment va se présenter mon article :

- Etude rapide de 4 catégories de médicaments (antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques, et pour l’actualité : gel hydroalcoolique)

- Un paragraphe généraliste sur les autres médicaments et en particulier les médicaments courants et ceux administrés aux enfants

- La contraception aux hormones

- La Chimiothérapie et le traitement aux hormones des cancers

- Comment vivre sans médicaments

Je ne vais donc pas traiter de tous les médicaments, très loin de là ! La liste des médicaments qui existent est trop immense pour que je puisse en faire le tour. Contrairement à d'autres articles, ici je ne cherche pas l'exactitude et l'exhaustivité, car à l'intérieur même d'une catégorie de médicaments, on pourra en trouver des relativement inoffensifs et d'autres complètement destructeurs... Mon article vise donc plutôt à vous donner des exemples de risques pour vous faire réfléchir, et vous montrer où chercher. Relisez-donc dès maintenant la notice de tous vos médicaments (si vous ne les avez plus, demandez-les à votre pharmacie ou cherchez-les sur Internet), n’hésitez pas à vous renseigner aussi sur Internet concernant VOS médicaments. Ne restez pas dans l’ignorance, et si certains de vos médicaments ne sont pas indispensables, ne vous laissez plus empoisonner !  


LES ANTALGIQUES (= Médicaments contre la douleur. Exemples : Doliprane, Efferalgan…)


A petite dose, ils sont considérés comme les médicaments les moins dangereux. Ce sont d’ailleurs les seuls médicaments que l’on autorise pour les bébés et les femmes enceintes. (D’ailleurs cela devrait vous alerter sur le niveau de toxicité de tous les autres médicaments...)

Sachez que la communauté scientifique commence à se poser des questions même sur cette catégorie de médicaments !

On s’interroge par exemple sur le fait de masquer la douleur : est-ce que ça n’empêcherait pas le corps de la ressentir et donc d’intervenir pour guérir ? Est-ce que la prise trop longue n’induirait pas une trop forte dépendance et une diminution de la sensibilité au médicament, amenant à devoir prendre de plus fortes doses ? Bref, des interrogations sont en cours.

Dans tous les cas, sachez que pour les médicaments anti-douleur à base de paracétamol, la dose maximale conseillée est de 4 grammes par jour. A partir de 6 grammes les effets peuvent être très graves. Bien évidemment les médicaments plus forts ont d’autres dangers, plus un médicament est fort plus il est dangereux.

Le conseil concernant ces médicaments, donc, est surtout de ne pas en abuser.


ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS (Exemples : Ibuprofène, Ketoprofène, Diclofenac comme Voltarène…)


Sources principales de ce paragraphe : Santé magasine et santé.journal des femmes. Mais vous n'aurez pas de mal à trouver ces informations sur d'autres sites, la plupart des dangers des anti-inflammatoires étant reconnus maintenant. 

L’agence du médicament ne cesse de mettre en avant les dangers de cette classe de médicaments. Premièrement il faut savoir que si le corps déclenche une inflammation, c’est intentionnel. L’inflammation a de nombreuses fonctions bénéfiques pour la guérison. Supprimer l’inflammation, c’est ralentir la guérison (sans parler des effets néfastes que nous verrons juste après). Cela veut-il dire qu’il ne faut jamais en prendre ? NON bien entendu. Si l’inflammation provoque une grosseur qui risque d’écraser un organe ou de bloquer une circulation d’air ou de sang, par exemple, il est indispensable d’intervenir. Si l’inflammation empire l’état du malade il est évident qu’il faut intervenir (exemple le plus courant : l’inflammation des bronches fait tousser, et en toussant on s’endommage des bronches, si on n’arrête pas le processus c’est un cercle vicieux).

Le problème c’est que certains anti-inflammatoires, en plus d'empêcher l'action réparatrice du corps, augmentent les risques de développer des problèmes cardio-vasculaires graves. Quasiment tous présentent le risque d’aggraver les infections de façon suffisamment graves pour entraîner parfois des hospitalisations, allant parfois jusqu’au décès, sur des maladies habituellement bénignes. Les personnes qui prennent des anti-inflammatoires ont été considérés par l’OMS comme étant particulièrement à risque d’attraper et de développer une forme grave de Covid-19. Pourquoi ? Parce que ces médicaments abaissent le système immunitaire. Les anti-inflammatoires, sont, de plus, connus pour attaquer l’estomac et provoquer brulures d’estomac et ulcères, perforations ou hémorragies gastriques. Pour contrer cela, souvent le médecin prescrit également un protecteur gastrique, mais les effets de ces derniers ne sont pas anodins non plus ! Les anti-inflammatoires perturbent également le système hormonal des hommes.  Enfin, cela n’est pas souvent mentionné car peu connu pour l’instant, mais il est prouvé maintenant que les anti-inflammatoires détruisent l’intestin (voir ce site par exemple, j'aimerais en trouver d'autres mais je trouve peu d'informations écrites sur ce sujet alors que j'en ai entendu parler de nombreuses fois)... Et pourtant, paradoxalement, par ignorance, on soigne les rectocolites hémorragiques, maladies de Crohn et autres, avec ce type de médicaments, mais cela ne soigne pas ! Cela soulage temporairement puis détruit encore plus au final !

Tous ces risques ne sont pas à prendre à la légère ! On croit que ce sont des médicaments anodins, mais loin de là !!! 

On ne devrait jamais avoir ce type de médicaments chez nous, et on ne devrait jamais les prendre en auto-médication. Seul un médecin devrait pouvoir nous les prescrire, sur une très courte période, jamais 2 en même temps, et avec l’instruction d’arrêter le traitement dès la disparition des symptômes.


ANTI-INFLAMMATOIRES STEROIDIENS  (cortisone, corticoïdes)


Il existe 2 types d’anti-inflammatoires, nous venons d’étudier le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens, voyons maintenant les anti-inflammatoires stéroïdiens. Là évidemment, c’est encore pire que ci-dessus, et c’est déjà bien connu du public.

Si vous avez une maladie de peau, il peut être très tentant de vous soulager par la prise de corticoïdes, mais franchement, vous empirez votre état à long terme, croyez-en mon expérience. Parmi les effets secondaires connus des corticoïdes locaux vous retrouvez l’eczema, les brulures et divers autres problèmes de peau !!! C’est quand-même un comble ! On vous traite pour un problème et le traitement que vous prenez aggrave ce problème ! (un peu comme quand on soigne les malades de l’intestin avec les médicaments cités juste au-dessus…)

Ma principale source concernant ce paragraphe est celle-là, car je l'ai trouvée bien complète. En sachant que vous pouvez aussi trouver d'autres informations un peu partout. Ce sujet est connu.

En ce qui concerne la cortisone, sachez que les effets indésirables sont très fréquents puisqu’ils apparaissent dans 60 à 80% des cas !!!!!

En vrac je vais vous citer ceux-ci (je vous laisse lire les articles pour plus de détails) :

Un traitement par corticoïde augmente la sensation de faim (« hyperphagie »), induit fréquemment une prise de poids, de la rétention d'eau et de sel, des douleurs ou des crampes au niveau de l'estomac, ou des régurgitations acides, rarement un risque de complication plus sévère de type ulcère de l'estomac, pancréatite ou infection des diverticules du colon. Il peut provoquer également des modifications du cycle menstruel, une diminution de la libido, des troubles de l'érection, une modification de l'humeur, des insomnies, de l’anxiété ou irritabilité, des troubles modérés de la mémoire, des difficultés de concentration, des tremblements des mains. Dans de très rares cas, les troubles peuvent être plus sévères (dépression ou délires, euphorie marquée). 

Voilà pour les effets à court terme. Et à long terme ?

Les effets indésirables à long terme sont le diabète, l’hypertension artérielle, une ostéoporose, une ostéonécrose aseptique, une fonte musculaire, un glaucome, une cataracte, une atrophie cutanée et une augmentation des risques d’infections. Vous aurez aussi une fragilité de la peau avec notamment des vergetures, des ecchymoses, une sécheresse de la peau et des difficultés pour cicatriser et une dépigmentation. Il existe également une augmentation de la pilosité. Il y a aussi des modifications corporelles comme un arrondissement du visage, une bosse au niveau de la nuque, une augmentation du tour de taille. Les corticoïdes provoquent aussi une faiblesse musculaire qui peut devenir gênante pour les gestes de la vie quotidienne, ils réduisent les défenses immunitaires (et c'est d'ailleurs grâce à cette propriété qu'ils sont supposés traiter un certain nombre de maladies auto-immunes). Dans certains cas, ils génèrent aussi l'insuffisance de sécrétion de cortisol par les glandes surrénales. Ils peuvent aussi générer une diminution du taux de potassium dans le sang, une augmentation des taux sanguins de cholestérol et les triglycérides (cela peut augmenter le risque de maladie cardio-vasculaire à long terme), une modification de la voix et une perte de cheveux.

Rien que ça ! 

Et vous ? Vous en prenez, des anti-inflammatoires ? Moi perso j’ai arrêté. J’ai souffert pendant 4 mois quand j’ai arrêté, c'est vrai... mais j’ai arrêté quand-même, et maintenant je ne souffre plus, je n’en ai plus besoin car ils ont arrêté de me détruire.

Si vous pensez devoir arrêter, demandez l'avis d'un professionnel de santé quand-même, au cas où : comme je vous l'ai dit, malgré leurs risques ils peuvent parfois être utiles. 


ANTIBIOTIQUES


 « les antibiotiques, c’est pas automatique » !

Vous connaissez bien ce message de santé publique relayé par le gouvernement, et tant mieux ! Voilà un message utile !

Voilà ma principale source concernant ce paragraphe. En même temps, sur ce sujet c'est pareil, vous n'aurez pas de mal à trouver les infos partout, le sujet est en vogue depuis plusieurs années.

Peu importe si vous mettez 1 semaine à guérir d’un rhume et non 2 jours, il ne FAUT PAS prendre d’antibiotiques pour une infection virale (sauf cas particuliers rares), et même, si jamais vous pouvez l'éviter, pour une infection bactérienne (mais ça, ce sera avec l'accord de votre professionnel de santé).

Faisons un très petit cours d’étymologie : Anti-bio-tique = tuer la vie. Le but d'un antibiotique  c'est de TUER : il tue toute votre population bactérienne. Donc toute votre protection immunitaire, toute votre flore buccale et vaginale et toutes vos capacités à digérer (et donc à fonctionner correctement). Vous développerez donc les effets secondaires suivants : troubles intestinaux (vomissements, ballonnements, diarrhées…), une grande fatigue, des mycoses de la bouche et du vagin… Sans parler des effets à long terme sur la fragilisation de votre intestin, qui a pourtant un rôle énorme, comme vous pouvez le lire partout sur ce site, de protection contre toutes les maladies auto-immunes, dégénératives et toutes les allergies et problèmes de peau ainsi qu'un rôle prépondérant dans le système immunitaire… Le nombre de bactéries abrité par notre intestin grèle est supérieur au nombre total de nos cellules !!! C'est juste ENORME !!! Et elles ont des rôles primordiaux dans notre santé. La stabilité de leur nombre et de leur répartition conditionne directement notre état de santé. L'enjeu est vraiment énorme, beaucoup plus important que nous ne le pensions il y a encore quelques années. Certaines personnes pensent que même un seul traitement par antibiotique suffit pour déséquilibrer gravement cette flore intestinale et causer des dégâts irréversibles. Je ne sais pas si c'est vrai à ce point, mais une chose est sûre, il faut y recourir le moins possible ! S'il n'y a pas de danger vital, il faut éviter au maximum d'y recourir ! 

De plus, les antibiotiques génèrent la résistance bactérienne, cela signifie que les microbes deviennent de plus en plus résistants, de plus en plus féroces.

Il faut laisser notre corps s’occuper lui-même des microbes inoffensifs : il peut le faire, il est fait pour cela, et il le fait très bien !

De toute façon, les antibiotiques sont souvent inefficaces contre les virus... et à cause de la résistance bactérienne, deviennent de moins en moins efficaces contre les bactéries aussi...


ANTI-BACTERIENS ET ANTI-VIRAUX (Exemple : LE GEL HYDROALCOOLIQUE)


C’est d’actualité, je pense donc qu’il faut aborder le sujet : le Tricosan et le Triclocarban sont des perturbateurs endocriniens susceptibles de provoquer des cancers du sein, d’altérer les spermatozoïdes et d’entraîner des dérèglements hormonaux. Les femmes enceintes qui entrent en contact avec ces substances prennent notamment le risque d’affecter le développement de leur enfant. Aux Etat-Unis ces substances sont interdites depuis 2016, cependant, en France elles sont autorisées et entrent dans la composition de certains gels hydroalcooliques. Sources :  et )

Par conséquent : vérifiez bien la composition du vôtre.

N'oubliez pas, également, que les gels hydroalcooliques agressent votre peau et ne nettoient pas ! De plus, il est évident que cette surabondance de désinfection entraîne une résistance bactérienne et virale aggravée ! Pensez donc, à chaque fois que c'est possible, à vous laver les mains à l'eau et au savon plutôt qu'à utiliser du gel hydroalcoolique, c'est quand-même nettement mieux pour vous !

 

 


AUTRES MEDICAMENTS


Je vais arrêter là pour les médicaments (hors contraception aux hormones et chimiothérapie, voir après).

La liste des médicaments qui existent est trop immense pour que je puisse en faire le tour. Je ne suis pas médecin et je ne suis pas atteinte par toutes les maladies du monde (!), je n’ai donc probablement pas les connaissances suffisantes pour vous alerter sur tous les types de médicaments, alors même que je ne connais pas les maladies qu’ils traitent.

Mais en ayant lu ces paragraphes, je pense que vous avez saisi l'idée générale. Concernant vos médicaments, faites ce que j'ai fait : cherchez ! Ne restez pas comme ça, dans l'ignorance, à peut-être prendre quelque chose qui vous empoisonne, peut-être pour un confort provisoire, mais qui vous tue en réalité à petit feu.

Je voudrais quand-même attirer votre attention sur cette liste des médicaments couramment donnés aux enfants qui sont pourtant très dangereux : https://www.comment-economiser.fr/liste-noire-39-medicaments-dangereux-pour-enfants.html

Sur cette liste les sirops pour la toux dangereux https://www.sciencesetavenir.fr/sante/sirop-contre-la-toux-60-millions-de-consommateurs-les-jettent-tous_20028

Sur cette liste les médicaments plus dangereux qu’utiles, classés par maladies : http://www.psychomedia.qc.ca/medicaments/2019-11-29/liste-2020-105-medicaments-plus-dangereux-qu-utiles-avis-prescrire

Au sujet des médicaments anti-diarrhéiques et anti-vomitifs, je comprends leur utilité bien évidemment, cependant posez-vous une question : si votre corps met autant d’énergie à vouloir expulser quelque chose, pourquoi vouloir absolument l’en empêcher et garder à l'intérieur de vous des choses qui vous empoisonnent ?? Si vous le pouvez (par exemple si vous êtes en arrêt, chez vous), surtout, laissez faire votre corps, vous n’en guérirez que plus rapidement.

Et je vous encourage à lire les notices de tous vos médicaments, à tenir compte des risques indiqués car ils existent, et à chercher encore plus d’informations sur Internet.


LA CONTRACEPTION AUX HORMONES


Maintenant nous allons passer à deux autres sujets qui me semblent encore plus dangereux... Et pourtant que beaucoup de gens ignorent ou sous-estiment : la contraception aux hormones, et les traitements contre le cancer à base de chimiothérapie et hormones.

Savez-vous comment fonctionne une pilule contraceptive (ou patch, ou anneau vaginal, ou stérilet aux hormones) ? Le principe est d'administrer des hormones de synthèse de manière à faire "croire" au cerveau qu’on est déjà enceinte. L’ovulation s’arrête et la muqueuse utérine se modifie, ce qui empêche la nidation. La contraception hormonale rend de fiers services aux femmes, ça c'est sûr ! Mais il y a un prix à payer : la prise de doses massives d’hormones n’est pas sans conséquences sur votre santé, loin de là !

Pour ce paragraphe je m'inspire de cet article de santémagasine, de cet article de santé.lefigaro, de cet article de e-cancer, et surtout de cet article de Thierry Souccar

Tous les contraceptifs œstroprogestatifs ont les mêmes avantages et inconvénients. Ils sont accusés d’augmenter le risque de thrombose, de certains cancers et de surpoids.

Il y a maintenant plus de 20 ans que le Pr Henri Joyeux, cancérologue, alerte sur les dangers de la pilule. Depuis, un grand nombre d’études ont prouvé ces dangers.

L’agence internationale de la recherche sur le cancer (IARC) considère ces médicaments comme cancérigènes chez l’Homme. En effet, un certain nombre de tumeurs ont une croissance régulée par la présence d’hormones. Selon une expertise du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) menée en 2005 et actualisée en 2012, les pilules combinées entraîneraient  une légère hausse du risque de cancers du sein, du col de l’utérus et du foie. La pilule microprogestative également.

Le ministère de la Santé a choisi de dérembourser les pilules de troisième génération, en raison d'un risque accru de phlébite et d'embolie pulmonaire. 

Les autres effets secondaires (moins graves) possibles sont une baisse de la libido, une baisse de l’humeur, une hausse de poids, une augmentation des maux de tête et des ballonnements.

Une modification des facteurs de coagulation sanguine engendrée par les hormones synthétiques peut provoquer la formation d’un caillot sanguin qui peut boucher un vaisseau et asphyxier un organe (infarctus quand il s’agit du cœur, AVC quand il s’agit du cerveau), on parle de thrombose. Chaque année en France, douze femmes décèdent d’un infarctus ou d’un AVC lié à leur contraception. Cela représente 2 % des accidents thrombo-emboliques dus à la pilule, aux anneaux ou aux patchs à base d’œstrogènes. (c'est encore pire pour ceux de 3e génération : ils présentent un risque deux fois plus important)

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) indique que ces médicaments provoquent chaque année « en moyenne » 2.529 accidents thromboemboliques veineux et « 20 décès prématurés », dont 14 sont « attribuables » aux pilules de 3ème et 4ème génération.

*

Les Françaises sont parmi les plus grandes consommatrices de pilule au monde, mais malgré les pressions que peuvent exercer sur nous certains gynécologues, sachez que la pilule n'est PAS la seule contraception possible ! Si vous l’ignorez, sachez qu’il existe d’autres moyens de contraception (stérilet au cuivre, préservatif…) aussi efficaces voire plus, et qui sont, eux, inoffensifs ! y compris pour les femmes qui n'ont pas encore eu d'enfants ! 

 


LA CHIMIOTHERAPIE ET LE TRAITEMENT DES CANCERS AUX HORMONES


Si vous êtes touché par le cancer, j’en suis désolée pour vous.

Sachez que je ne vais pas, dans cet article, rentrer dans le débat. Je ne vais pas vous inciter à suivre ou à ne pas suivre de chimiothérapie et de traitements aux hormones. Ce débat divise toute la communauté scientifique, je ne vais donc pas prétendre avoir la réponse !

Cependant, au cas où vous l’ignoriez, sachez qu'une bonne partie des scientifiques (la moitié environ) estime qu’une chimiothérapie tue plus de personnes que le cancer lui-même, sans parler des conditions de vie abominables qu’elle vous fait endurer pendant une longue durée. La chimiothérapie ne vous assure pas la guérison, loin de là. Elle détruit énormément de vos fonctions vitales et organes, dans un but louable bien entendu, si jamais vous en guérissez… Mais parfois elle vous tue plus vite. Ce traitement fait peur à tout le monde et avec raison. Les médicaments de chimio sont des très hauts toxiques. Leur but est d'empêcher la multiplication des cellules cancéreuses ou de provoquer leur apoptose... Le problème est qu'elles ne ciblent pas bien ces cellules et en tuent beaucoup d'autres au passage. De plus, 30% de ces médicaments sont administrés par voie orale et abiment le foie et le système digestif, qui doivent traiter des charges toxiques très hautes. Les traitements hormonaux et antihormonaux quant à eux, bouleversent tous les équilibres du corps... Tellement de choses sont régulés par les hormones, dans notre corps... On assiste avec ce type de traitement à des atteintes hématologiques, des anémies, des effets sur l'appareil digestif, des problèmes neurologiques, des problèmes urinaires, des atteintes de la peau et des phanères... Dans le temps, les effets dus à la chimio peuvent être une insuffisance hépatique, des problèmes cardiaques, une insuffisance rénale ou pulmonaire, une fibrose des poumons, la stérilité. Et bien entendu, des leucémies ou lymphomes.

Mais le cancer tue aussi. Je comprends donc très bien le choix de tenter quand-même la chimiothérapie, le traitement aux hormones et tous les traitements associés… Tenter le traitement au cas où ça marche, pour avoir l’impression de faire quelque chose. Surtout que l'autre moitié des scientifiques estime qu'il y a une chance pour que ça marche... Et parfois, ça réussit… Alors peut-être que ça vaut le coup ? Peut-être pensez-vous que vous n'avez pas le pouvoir de guérir si vous ne "faites rien", que les méthodes "douces" ça ne suffira pas. En plus, selon le cancer, la rapidité de multiplication des cellules cancéreuses est telle qu'il y a urgence, dès lors les méthodes "douces" ne seraient-elles pas trop lentes ? Si la chimiothérapie et les traitements hormonaux fonctionnent, s'ils vous guérissent, peut-être que ça vaut le coup malgré les risques. 

C’est à vous de voir, le choix est difficile c'est sûr, mais sachez en tout cas que ce choix, vous l’avez VRAIMENT. Ne laissez pas quelqu'un vous imposer la décision, c'est à VOUS de choisir.

* Si vous choisissez la chimiothérapie, je vous précise que tous les conseils de ce site pourront vous aider à supporter les effets de vos traitements. C'est en tout cas ce qu'indiquent notamment Isabelle Pion, auteure de Accompagner la chimiothérapie grace aux méthodes naturelles, Yann Rougier, auteur de Se programmer pour guérir : de nouvelles réponses pratiques face au cancer, et Jean Seignalet, auteur de L’alimentation ou la troisième médecine. Le nombre de chances que les traitements fonctionnent, également, seront augmentés si vous améliorez votre mode de vie. Donnez-vous les meilleurs chances de réussite.

* Si vous choisissez de ne pas prendre de chimiothérapie pour ne pas vous empoisonner davantage, appliquez le plus possible des conseils de ce site. Je vous mets aussi, au cas où ça vous intéresse, le lien vers 2 vidéos sur le cancer du naturopathe Thierry casasnovas. Bien sûr, je suis au courant qu’il est controversé, il est critiqué pour les positions extrémistes qu’il avait avant 2016 et ses raisonnements parfois trop simplistes pour traiter des problèmes complexes. Néanmoins, même si je comprends certaines critiques à son sujet, il a quand-même sur de nombreux sujets de très bons raisonnements, il a compilé un énorme travail de recherches, et surtout, il a quand-même de très bons résultats sur ses patients. Alors je pense que vous pourriez trouver des choses utiles, intéressantes et encourageantes dans cette série de vidéos. A-t-il raison sur tout ? Je l’ignore, mais moi, pour avoir guéri de plusieurs troubles soi-disant incurables grace à des méthodes qui ressemblent beaucoup à tout ce qu'il prône, je crois qu'il a raison sur beaucoup de choses. Prenez tout le bon de ses vidéos, et s'il y a quelques petits points qui vous chiffonnent, laissez tomber ces détails loufoques.

Vidéo n°1 (la théorie)

Vidéo n°2 (la pratique)


COMMENT VIVRE SANS MEDICAMENTS ?


Vivre sans médicaments n'est pas le but de cet article. 

Peut-être ne le pouvez-vous pas d'ailleurs. 

Mais après ce topo, vous vous demandez peut-être comment vivre avec beaucoup moins de médicaments, c'est peut-être ce que vous souhaitez tenter...? Et pourquoi pas ? 

Première partie de réponse : il y a des tas de médicaments "de confort" : les médicaments pour la toux, anti-diarrhée, pour le mal de tête, etc. Il y a des médicaments qui prétendent vous guérir plus rapidement d'un rhume (que ce soit vrai ou pas). Tous ceux-là, on peut s'en passer facilement. Si vous voulez quand-même une aide ponctuelle, il existe des tonnes d'astuces sur Internet et dans les livres sur les "remèdes de grands-mères", pour soulager les "petits bobos" et légers désagréments. Mais le mieux, bien sûr, c'est en premier lieu le repos (voir mon article sur ce qui se passe dans notre corps quand on se repose, et l'article sur l'équilibre action/repos). Choisir des aliments riche en nutriments tant que vous ne vous sentez pas bien, au lieu des manger des "cochoneries", bien entendu, vous aidera énormément (légumes, jus de légumes...). Mais surtout, aussi étonnant que cela puisse nous paraître à nous qui sommes habitués à tout le temps manger, jeûner sur de très courtes périodes pour reposer notre organisme et booster ses capacités de guérison.

Deuxième partie de réponse : En cas de maladie ou de troubles plus importants, sachez que certains médecins sont sensibilisés à tout ça (c'est surtout vrai pour la jeune génération, mais vous pouvez bien sûr également trouver de très bons médecins de la génération-médicaments qui sont devenus sensibles à ce sujet, et à l'inverse, des jeunes médecins pro-médicaments). Votre médecin peut donc peut-être vous conseiller. N'hésitez pas à lui demander conseil. Les naturopathes également peuvent vous aider, ainsi que pas mal de praticiens en médecine douce (acuponcture, ostéopathie, etc.) Toutes ces médecines peuvent guérir une quantité incroyable de maladies, et ce, sans les effets dévastateurs des médicaments chimiques. => Lien vers l'article comment choisir un professionnel de santé


 

Voilà, je vous laisse ici pour ce sujet sensible qu'est le sujet de l'inocuité des médicaments. 

Prochain article : les médicaments génériques. Une fois votre sélection faite, une fois que vous aurez très sérieusement réduit le nombre de médicaments à utiliser, surtout, ne vous laissez pas abuser par la fausse propagande liée aux génériques. N'utilisez que les VRAIS médicaments, ceux que vous avez choisis, et pas leurs génériques. La majorité sont réellement dangereux, je ne dis pas ça "en l'air", tout cela est largement développé dans le prochain article

A bientôt, et bonne guérison !

13 août 2020

J'arrête de consommer ce qui me fait du mal... Je m'écoute ! (allergies et intolérances)

Bonjour Cher Phoenix ! 

Voilà un article qui parle des allergies et intolérances. Cet article, je l'espère, vous sera aussi utile qu'à moi quand j'ai enfin décidé de m'intéresser à la question ! 


POUR QUI CET ARTICLE ?


Pour tous ceux qui ont déjà prononcé cette phrase : "J'ai mal au ventre... oui mais en même temps à chaque fois que je mange tel aliment, j'ai toujours mal au ventre",

Pour tous ceux qui ont des problèmes de peau, des problèmes de digestion ou des problèmes de bronches/sinus/rhume des foins, et tous ceux qui ont des troubles divers inexpliqués (ça ne veut pas dire que vous êtes forcément allergique, juste que vous devriez vous intéresser à la question au cas où ce soit le cas) . Ne faites pas comme moi, n'attendez pas des années pour chercher. Aujourd'hui il est estimé qu'1 enfant sur 4 est allergique, et que 45% des personnes (Européennes et Américaines) sont intolérantes, alors ne négligez pas cette piste, la probabilité que vous soyez concerné est très grande.

Pour tous ceux qui ont déjà au minimum une allergie ou une intolérance,

Pour tous ceux qui se soupçonnent d'en avoir une sans l'avoir cherchée/trouvée.

 

 


QU'EST-CE QU'UNE ALLERGIE ? QU'EST-CE QU'UNE INTOLERANCE ? EST-CE DEFINITIF ?


Une allergie est une réaction immunitaire erronée : le corps considère par erreur un élément normal comme un agresseur, et réagit en envoyant des anticorps (Immunoglobulines E) qui conduisent à la libération d'histamine. Cela provoque un état inflammatoire, et diverses réactions désagréables, douloureuses et/ou dangereuses dans le corps. Pour plus d'infos, vous pouvez consulter le site de l'AFPRAL (association française pour la prévention des allergies).  Une allergie peut démarrer à tout âge. Parfois (rarement), elles peuvent guérir spontanément. Parfois, elles peuvent guérir avec un changement de pratiques, nous allons étudier cela plus loin. Si vous pensez être guéri, avant de tester de réintroduire un allergène (je parle bien d'un allergène et non d'une intolérance), il est impératif de recueillir d'abord l'accord de votre allergologue et d'avoir, selon l'allergène, un protocole sécurisé de réintroduction (pour certains, on fait le test de réintroduction à l'hopital, avec un cathéter prêt à administrer des soins en cas de problème).

En ce qui concerne les intolérances, n'hésitez pas à consulter le site intolerances-alimentaires.fr. Je m'inspire également pour mon article d'une fiche d'information à l'usage des patients atteints d'intolérances, qui m'a été remise par mon laboratoire médical. Dans le cas des intolérances, il ne s'agit pas d'une réaction immunitaire mais d'un dysfonctionnement d'une partie du corps face à la présence d'une substance précise. Les réactions, contrairement aux réactions allergiques, peuvent être extrêmement variées, apparaître dans diverses parties du corps, et peuvent se manifester longtemps après le contact avec la substance, c'est ce qui rend leur diagnostic plus difficile, et c'est pourquoi certains médecins ne "croient" pas aux tests de dépistage des intolérances... (voire ne croient pas aux intolérances tout court... mais ça c'est carrément bizarre... on voit des gens intolérants extrêmement souvent...). Comme les allergies, les intolérances peuvent se déclarer à tout âge, et peuvent aussi disparaître avec le temps et surtout avec un changement de pratiques. Pour les intolérances, si vous vous croyez guéri, vous pouvez tester la réintroduction d'une substance à très petite dose, sans risque. Voir détails plus loin (Sauf le gluten et le lait).


COMMENT SAVOIR SI JE SUIS ALLERGIQUE/INTOLERANT ?


 

1/ ALLERGIES ET INTOLERANCES FACILES A DETECTER

Je vais commencer par un cas qu'on rencontre tous les jours ! 

Si à chaque fois que vous mangez un radis (ou autre...) vous êtes malade.......... Eh bien arrêtez de manger des radis !!! C'est aussi simple que ça. Avec l'abondance de choix de nourriture que nous avons, il faut arrêter d'ignorer ces messages d'alerte. Vous vous demandez peut-être pourquoi vous ne digérez pas les radis alors que ce sont des légumes ? Peu importe la réponse, si votre corps ne veut pas, c'est tout, arrêtez juste d'en manger car vous vous maltraitez ! Ecoutez votre corps ! Si vous saviez le nombre de fois que j'ai entendu cette phrase ("oooh j'ai mal au ventre... en même temps à chaque fois que je mange tel ingrédient c'est pareil"). Vraiment, les gens se font du mal pour rien. Quand le message de votre corps est clair, alors obéissez-lui. Votre corps, lui, il SAIT.

De même, si vous suspectez que vous êtes allergique ou intolérant à un aliment sans pour autant être malade juste après, testez de ne pas en consommer pendant 15 jours, pour vérifier si ça améliore votre état. On peut se passer de tout, n'ayez pas peur des carences, surtout pour une si petite période ! Tout est remplaçable. Si vous êtes vraiment allergique ou intolérant, vous verrez rapidement votre état de santé s'améliorer de façon plus ou moins spectaculaire... avec très peu d'efforts ! Et à ce moment-là, si vous ne vous y connaissez pas trop en nutrition, pensez alors à consulter une diététicienne ou nutritionniste, qui saura vous conseiller sur les aliments à ajouter à votre menu habituel pour remplacer ceux que vous avez supprimés (s'il y a besoin).

Autre idée d'intolérance facile à suspecter : Pourquoi ne pas tester de supprimer le lait et/ou le gluten ? Sachez que 30% de la population Occidentale (en 2019) est intolérante au gluten (cliquez pour lire l'article) et l'immense majorité des l'humanité est intolérante au lait (soit à la protéine de lait, soit au lactose) (article pas encore rédigé). Pour rappel, AUCUN de ces deux éléments n'est utile pour la santé, n'ayez donc pas peur des carences. En ce qui concerne le lait, je détaillerai dans l'article bien entendu, mais il est reconnu depuis longtemps que le lait est nocif pour la santé. Il n'y a que peu de pays qui laissent l'industrie du lait s'ingérer de cette façon dans les préconisations nutritionnelles officielles. 

 

2/ ALLERGIES ET INTOLERANCES DIFFICILES A DETECTER

Il se peut que malgré l'éviction d'un aliment, nous ne vous sentiez pas mieux.

Il se peut que vous ne trouviez pas l'aliment précis, tout en ayant la conviction que vous mangez quelque chose qui ne vous convient pas. Je pense pour ma part, que si vous avez cette conviction, c'est que c'est vrai. C'est votre corps qui vous l'a dit, et votre corps sait.

Ce n'est pas sûr, bien entendu, mais peut-être êtes-vous poly-allergique ? Si c'est le cas, ça signifierait que vous avez tellement d'allergies et d'intolérances que même en supprimant 2-3 allergènes, il en reste quand-même 15 autres qui continuent de vous détruire, et donc il est impossible pour vous d'observer des effets positifs en n'en supprimant que 2-3

Bien évidemment, toute la population n'est pas concernée par ce problème et heureusement ! 

Mais 1/ si vous avez cette conviction que vous ne supportez pas un aliment, 2/ si vous avez d'autres allergies,  alors vraiment, vous devriez vous poser la question. 

La première chose à faire, la plus facile et celle qui est gratuite (enfin... payée par l'assurance maladie et la mutuelle), c'est d'abord de faire tester les allergènes les plus communs par votre médecin généraliste. Ils sont habilités à tester une grille d'une vingtaine d'éléments grace à des micro-piqures sur votre bras, ainsi que beaucoup d'autres allergènes par une prise de sang. C'est rapide et ça ne coûte rien, c'est déjà un bon début qui peut énormément vous aider (car quand on sait, on peut enfin agir).

Pour aller plus loin, votre médecin généraliste peut ensuite vous faire une ordonnance pour consulter un allergologue, qui sera habilité à tester encore beaucoup d'autres choses par plein de moyens. Tout cela, il me semble, est pour le moment encore pris en charge par l'assurance maladie et la mutuelle. C'est un processus long et pénible (vous vous faites tester plusieurs substances en même temps, que vous conservez sur votre dos pendant 3 jours, ce qui peut s'avérer douloureux si vous êtes allergique ! puis il y a une pause de quelques jours, puis vous recommencez....).  Bref ce n'est pas une partie de plaisir mais c'est génial, à la fin, d'enfin SAVOIR.

Mais ce qui peut être encore plus intéressant, en plus de ça (ou au lieu de ça ? car c'est autrement moins long et douloureux !!! ), c'est de rechercher vos intolérances. Attention, par contre, c'est payant et non remboursé. En effet, les 2 méthodes précédentes, bien que très utiles, sont insuffisantes car trop restrictives. Elles ne ciblent que les ALLERGIES, et non les INTOLERANCES. Je dois vous avertir que la médecine Occidentale officielle émet des réserves sur les tests de dépistages des intolérances. Ils pensent que, comme les tests ne reproduisent pas fidèlement ce qui se passe vraiment dans les organes, ils ne sont pas fiables. Ce raisonnement n'est pas dénué de bon sens, MAIS je pense pour ma part, que si vous êtes poly-allergiques, il sera impossible pour vous de trouver vos substances non tolérées autrement que par ces tests. Une fois que vous aurez obtenu votre liste d'éléments non tolérés, il vous suffira de les supprimer de votre alimentation pendant 1 à 2 mois de façon à aller mieux. Ensuite, vous pourrez tester d'en réintroduire certains (un à la fois, en petite quantité, en étant extrêmement progressif). Vous constaterez assez facilement si certaines évictions étaient inutiles pour vous. Mais au moins, vous serez fixés sur les substances qui sont réellement nocives pour vous. 

Je vais (encore) vous raconter ma vie. Ca fait des années que je suis allergique à des tonnes de trucs : poussière, acariens, paille, laine, moisissures, pollens, etc. tous les trucs habituels. Mais aussi au fil des années se sont ajoutées d'autres allergies à plein d'ingrédients qui se trouvent dans les produits d'entretien, de soin, d'hygiène, dans les médicaments, etc. J'avais donc "le terrain" , comme on dit. On m'a parlé de ces fameux tests. J'ai eu la chance de connaître leur existence mais j'ai attendu........ 6 ans......!!! parce que c'était cher. Je peux toujours dire maintenant que "Si j'avais su", je l'aurais fait avant... Cependant en tant que radine, comme d'hab, j'ai préféré ne rien faire et attendre... et souffrir... Et empirer mon état. Le fait est que j'ai conscience des réserves de la médecine sur ce sujet. Je suis très sensible aux arguments scienfitiques de tout poil, j'aime les choses justes et vérifiables. N'empêche que là, clairement, j'ai été scotchée. Suite à ces tests il s'est avéré que j'étais intolérante à une vingtaine d'aliments et ingrédients de base, et quand je les ai arrêtés de mon alimentation, tout s'est arrangé comme par magie. Et quand je les réintègre pour tester, mon corps m'indique clairement que non, pour l'instant ce n'est pas possible. Alors, que la médecine valide ou pas, j'ai envie de dire, peu importe, si le résultat est là et que ça vous permet de trouver ce qui ne va pas, alors faites-le, ça vaut le coup. 

Si ces tests vous intéressent, lisez cette page internet (intolerances-alimentaires.fr) : ils vous expliquent le principe, et à la fin vous avez les coordonnées du Laboratoire Barbier à Metz qui est spécialisé sur le sujet. Il y a d'autres laboratoires bien entendu. La démarche est la suivante : vous contactez le laboratoire afin qu'il vous envoie un kit de prélèvement de sang. Votre médecin vous prescrit une prise de sang pour autre chose (par exemple pour rechercher les allergènes communs ? ceux reconnus par la médecine, ou une prise de sang de contrôle classique). Et quand l'infirmier arrive, vous lui demandez tout simplement de vous prélever le sang pour ce qu'a demandé votre médecin + pour les petites fioles à destination du laboratoire. Vous envoyez ces fioles au laboratoire (tout est expliqué) , avec le règlement par chèque, et vous recevez vos résultats quelques jours plus tard. Moi, pour info, j'ai fait la totale, quitte à avoir attendu 6 ans pour le faire (voire 37 ans... selon comment on compte !) autant faire la totale. Ca m'a coûté 230 €. Mais il y a des formules moins chères si vous ne voulez tester QUE certaines substances et pas toutes. 


JE SUIS ALLERGIQUE/INTOLERANT : QUE FAIRE ?


Voilà. Maintenant vous savez. Vous avez une allergie ou une intolérance. 

La première des choses à faire est, dans la mesure du possible, d'éviter au maximum l'allergène. C'est une étape préalable indispensable pour vous permettre d'aller mieux. 

Deuxième chose (valable seulement pour les allergies et pas pour les intolérances) : Pour aider les personnes allergiques à supporter les allergènes qu'ils ne peuvent pas totalement supprimer (pollens, moisissures, etc.) , il existe plusieurs dispositifs et en particulier la prise de médicaments anti-histaminiques et la désensibilisation à l'allergène. Si ces dispositifs vous intéressent, parlez-en avec votre allergologue. Ces dispositifs peuvent vraiment vous aider à court terme, ils m'ont moi-même beaucoup aidée. Par exemple, j'étais allergique aux parfums (tous, y compris ceux des savons, déodorants, etc.) par conséquent, au plus fort de mes allergies, je ne pouvais plus me rendre dans les fêtes, mariages, hypermarchés... car les molécules de parfum des autres personnes m'agressaient trop. A cette période, la prise de médicaments m'a aidée pour participer à ces évènements, il peuvent donc peut-être vous être utiles à vous aussi si votre allergologue vous le confirme pour votre cas précis. Par contre, avec tout ce que j'ai lu ces dernières années, je crois maintenant que ça, c'est plutôt une solution palliative à court terme, et qu'à long terme c'est dangereux. Sur ce point je suis 100% d'accord avec le naturopathe Thierry Casasnovas : si votre corps ne veut pas, c'est qu'il a une raison de ne pas vouloir. Donc tenter d'imposer à votre corps cet allergène, c'est nier son message. Et ça, ça ne peut pas être bon à long terme. En ce qui concerne les corticoïdes pour moins souffrir, j'en ai pris pendant des années, ce sont de vrais poisons, on est content de les prendre car on ne souffre plus mais vu tout ce qu'ils détruisent dans votre corps, franchement, il vaut mieux s'en passer. De plus, il y a un effet d'accoutumance et une action délétère sur votre intestin qui elle-même favorise l'apparition de nouvelles allergies (du coup ça empire le problème). Donc, très ponctuellement, sur une très petite surface, sur une très petite durée, pour ne pas souffrir, ok, mais vraiment, utilisez avec beaucoup de modération les corticoïdes. 

Plus vous êtes allergique/intolérant, plus vous êtes susceptible de développer dans l'avenir de nouvelles allergies et/ou intolérances. Pour éviter l'apparition de nouvelles intolérances et pourquoi-pas, entamer un processus de réintroduction, si vous êtes poly-allergique, il est conseillé de supprimer totalement les subsances visées pendant 3 mois, et de noter les ingrédients de TOUT ce que vous mangez à tous les repas/encas. Vraiment TOUT. (d'où l'intérêt de consommer très peu d'aliments transformés complexes pendant cette période...) L'idée est de faire une rotation des aliments : essayez de ne jamais manger plus de 2 jours de suite le même aliment. Si jamais vous le faites (exceptionnellement), essayez alors de faire une pause sans cet aliment pendant le double de cette durée. Cette rotation sert à ne pas saturer vos ressources en enzymes et fonctions digestives. Grace à cela, vous allez stopper le processus destructeur qui vous crée de nouvelles intolérances et aider votre organisme à aller mieux. 

Pour guérir : Enfin, il faut également parler d'un point capital. On a souvent cette idée qu'il faut "vivre avec" les allergies et intolérances, plus ou moins bien, et si possible en évitant les substances concernées. Mais quand-même, ne serait-ce pas merveilleux de pouvoir enfin les réintroduire dans nos vies sans qu'elles nous détruisent ? (sauf le gluten et le lait) Alors je vous propose l'idée de Thierry Casasnovas (naturopathe youtubeur, controversé sur certains points mais qui a cependant de très bons raisonnements sur énormément de sujets), qui rejoint la théorie que développait déjà Jean Seignalet (auteur de L'alimentation ou la 3ème médecine), théorie qui commence à être partagée par énormément de monde maintenant. A savoir POURQUOI devient-on allergique/intolérant ? La réponse proposée par ces personnes est que c'est à cause de l'hyperperméabilité intestinale. Pour diverses raisons, les jonctions serrées des cellules épithéliales de votre intestin s'écartent, créant des passages, les aliments passent alors dans le milieu intérieur trop tôt, sans avoir été complètement digérés, et se retrouvent soit combattus par le système imunitaire (allergies) ou soit intégrés dans des processus qu'ils perturbent (intolérances). Or, si on trouve pourquoi, on trouvera peut-être comment inverser le processus, et ça, c'est un formidable espoir. 

La solution ?

1/ Arrêter temporairement l'exposition aux substances concernées. 

2/ Supprimer si possible les 2 principales causes d'hyperperméalilité intestinale que sont le stress et le gluten

3/ Réparer l'intestin à l'aide de compléments alimentaires (de type Permealine, etc. => voir avec votre pharmacien si c'est approprié à votre cas) et d'une alimentation et d'un mode de vie sains (voir tout l'axe 3 de ce site, mais en particulier les légumes, jus de légumes et le gras), et entamer une rotation pendant une petite période (voir ci-dessus) pour faciliter le travail des enzymes

4/ Puis, quand on se sent prêt, tenter une réintroduction très progressive des substances (sauf lait et gluten). Une à la fois, en très petite quantité, en prises très espacées au début. Pour les allergies, cela doit se faire impérativement sous le contrôle de votre allergologue. Pour les intolérances, si vous le souhaitez vous pouvez le faire seul, sauf bien entendu si vous êtes habitué à de très fortes réactions, auquel cas la présence d'un professionnel de santé est bien entendu préférable !

Si ça ne marche pas cette fois, vous n'êtes pas prêt, reessayez 2 mois plus tard...? 

Il y a des gens qui guérissent, alors pourquoi pas moi et pourquoi pas vous ?


ALLERGIES AERIENNES (POLLENS, PARFUMS, RHUME DES FOINS...), BRONCHES & SINUS


Si votre allergie est une allergie aérienne, si vous avez le rhume des foins, une bronchite ou sinusite chronique, si vous toussez ou vous mouchez tout le temps, ne cherchez pas plus loin => testez l'éviction du gluten. Les effets sont longs à constater (de 15 jours à 1 an) mais il est fort probable que le gluten soit la cause de ces allergies. Voir l'article.

Vous supprimez le gluten => vous n'êtes plus allergique.


ALLERGIES CUTANEES (DERMATITE ATOPIQUE - ECZEMA - BOUTONS - DEMANGEAISONS...)


Si vous avez des problèmes de peau, il est très probable que vous trouverez une énorme amélioration en arrêtant le lait. Pour certaines personnes, ce sera lait+gluten, mais en tout cas, le lait c'est quasi-sûr (article pas encore rédigé).


REINTRODUIRE LE GLUTEN ET LE LAIT


Si vous êtes intolérant au gluten ou au lait, sachez (c'est mon avis) que vous ne pourrez jamais les réintroduire dans votre alimentation. En effet, je considère qu'ils sont la cause n°1 de quasiment tous les problèmes.

Réintroduire ces éléments, c'est risquer l'apparition ou la réapparition de toutes les autres allergies et intolérances, de toutes les maladies auto-immunes et dégénératives. Je développe largement pourquoi un peu partout sur ce site. 

Si vous avez détecté cette intolérance, considérez cela comme une chance et non comme un handicap : au moins, ils ne vous pollueront plus et ne détruiront plus vos organes et fonctions vitales. Trop de personnes vivent avec les effets dévastateurs de ces éléments sans jamais s'en douter, et c'est ça, à mon avis, qui est dommage.

 


 

METHODES NAET ET BBA


[10/2020] Je fais ici un petit ajout, à la fin de cet article, pour vous parler de 2 disciplines qui pensent que certaines allergies et intolérances ont été créées par une mauvaise interprétation de votre cerveau un jour de traumatisme : pour faire simple, votre cerveau a pu, par erreur, associer vos émotions négatives avec une substance que vous aviez consommé ce jour là. Par des exercices énergétiques, ces disciplines ont pour but de reprogrammer le cerveau concernant ces messages erronés, et donc, de solutionner certaines allergies et intolérances. 

Si cela vous intéresse, je vous envoie vers ce lien, allez tout en bas, c'est la dernière méthode décrite. 


 

 

Je vous souhaite bon courage sur ce chemin, et je vous dis à bientôt ! 

 

 

 

 

 

 

8 juillet 2020

Je vais aux toilettes plus facilement !

Bonjour Cher Phoenix, 

Un tout petit article aujourd'hui, sur la nécessité absolue de ne pas être constipé, et de ne pas vous retenir trop longtemps !

Ne riez pas, c'est important !   :-)

En effet, certains éléments des selles peuvent, s'ils stagnent trop longtemps dans votre colon, être ré-absorbées par votre organisme, alors même qu'ils avaient été considérées comme toxiques à éliminer. Il est donc très important de pouvoir aller aux toilettes efficacement le plus souvent possible. Ce serait quand-même un comble de travailler à votre détoxification, et de vous auto-empoisonner ensuite, juste pour un bête problème de constipation !! 

Alors voilà 4 conseils qui devraient vous aider sur ce point : 

1/ Consommer beaucoup de fibres. On les trouve dans les fruits, légumes et graines, et dans les céréales complètes (riz complet, pâtes complètes et pain complet si vous consommez du blé...) Vous pouvez aussi augmenter votre apport en huile d'olive (non, cela ne vous fera pas grossir -> voir l'article sur le gras). Et vous pourriez avec profit, si vous le souhaitez, tenter de réduire fortement ou d'arrêter totalement le gluten

2/ Faire du sport (même doux, de la marche par exemple) : en effet ce sont les mouvement des jambes et du ventre qui provoquent le péristaltisme (le mouvement de contraction musculaire de vos organes digestifs, celui qui fait avancer le bol alimentaire vers la sortie). Rester immobile provoque le ralentissement et l'immobilité du bol alimentaire à l'endroit où il se trouve. D'ailleurs, même un simple massage du ventre peut parfois remettre en route le péristaltisme.

3/ Boire suffisamment d'eau. Consultez votre urine pour savoir si vous buvez assez : elle ne doit pas être foncée ni odorante. Par contre, à l'inverse, elle ne doit pas ressembler à de l'eau non plus, sinon c'est que vous buvez trop, et vous allez fatiguer votre organisme inutilement. Il vous faut trouver le juste équilibre. 

4/ Prendre un tabouret pour surrélever vos pieds ! Il faut savoir que depuis l'invention des toilettes, nous nous mettons dans une position inappropriée pour faire nos besoins. En effet, nous comprimons notre colon et nous empêchons sa fonction : 

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Essayez ce "tabouret physiologique", ou n'importe quel petit banc normal, vous verrez, la différence est absolument incroyable ! C'est tout bête, mais quand on ne le sait pas...!!!

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Allez, sur ces bonnes paroles, je vais vous laisser, et je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures au royaume de la santé et du bien-être ! 

25 juin 2020

Je me mets à la cohérence cardiaque

Bonjour cher Phoenix ! 

Aujourd'hui je vais vous parler d'une méthode de "médecine douce", qui a l'avantage d'être également reconnue et recommandée par les médecins et spécialistes de la médecine officielle : la cohérence cardiaque.

Cette méthode a d'abord été développée aux Etats-Unis, puis importée en France par le psychiatre David Servan-Shreiber, et c'est d'ailleurs par son livre Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, que j'en avais entendu parler pour la première fois. Cependant si cette méthode vous intéresse et que vous voulez un livre sur le sujet, je vous recommande plutôt le livre Cohérence cardiaque 365, du Dr David O'Hare, qui est un vrai "guide pratique". Pour mon article je m'inspire largement de ces ouvrages. L'article de passeportsanté est très bien aussi (je pense qu'ils se sont inspirés de ce livre, on y retrouve beaucoup de choses !)


POUR QUI CET EXERCICE ? CONTRE-INDICATIONS ET PRECAUTIONS


Les professionnels indiquent qu'il n'y a aucune contre-indication et que c'est à la portée de tous. C'est un outil simple et gratuit. 

Mais bien entendu, en cas de doute concernant votre maladie particulière, consultez votre professionel de santé pour obtenir son avis. 

Les personnes qui bénéficieront le plus de cet exercice sont les personnes stressées, angoissées, paniquées, insomniaques, hyperactives, toujours dans l'action, incapables de se reposer ou de "lever le pied", dépressives, diabétiques, touchées par le cancer, les maladies inflammatoires, l'asthme et les maladies douloureuses. Et aussi, les adolescents et les personnes âgées. 

Les personnes qui ont subi un grand traumatisme pourraient bénéficier grandement de cet exercice, mais parfois elles n'y ont pas "accès". Leurs blocages à l'intérieur sont trop forts. Essayez quand-même, et si après plusieurs séances vraiment ça ne donne rien, je vous suggère de travailler d'abord l'acceptation de votre passé grace à l'hypnose thérapeutique et l'EMDR (article pas encore rédigé, mais rien ne vous empêche de vous renseigner si vous le souhaitez)


QU'EST CE QUE LA COHERENCE CARDIAQUE ? UN PEU DE THEORIE


Je vais vous faire ici un peu de théorie (mais pas trop quand-même => si vous voulez plus détaillé, lisez le livre du Dr O'Hare, il est très bien expliqué).

La variabilité cardiaque est le nom communément adopté pour désigner la variabilité du rythme cardiaque. Il faut savoir que le ryhtme cardiaque n'est pas constant : le coeur accélère et ralentit à chaque instant, plusieurs dizaines de fois par minutes. Pour imager, la distance séparant deux "pics" sur un électrocardiogramme n'est jamais la même parce que parfois il se passe 600 ms entre 2 battements de coeur, parfois 750 ms, parfois 400 ms... Ceci est l'état "normal" du coeur : il est fait pour cela, la régulation est l'une de ses fonctions : augmenter la cadence pour combler les besoins d'action, et ralentir la cadence pour combler les besoins de calme. 

Il existe des appareils qui mesurent et qui dessinent la variabilité cardiaque. Il servent notamment à constater l'amplitude cardiaque, c'est-à-dire la différence entre la durée la plus courte et la durée la plus longue observée. 

Certaines personnes ont une amplitude faible, c'est-à-dire que leur coeur ne s'adapte pas très bien aux évènements : quand ils ont besoin de calme, leur coeur ne ralentit pas assez, et/ou quand ils ont besoin d'action, leur coeur n'accélère pas assez. Pour méga-simplifier, cela donne des gens qui restent énervés, qui n'arrivent pas à destresser, qui sont constamment sous pression, ou des gens à l'inverse qui n'arrivent pas à réagir, qui sont lents, dont le corps n'arrive pas à suivre et qui peuvent tomber malade par faiblesse. Dans les hôpitaux, les soignants savent à l'avance quand les personnes en fin de vie branchées à ce type d'appareil sont sur le point de mourir, car leur amplitude cardiaque devient nulle : leur coeur devient complètement régulier.

Une grande amplitude cardiaque est un signe de bonne santé et d'équilibre. C'est cela qu'il est important de maintenir ou de développer. 

Dans son livre, le Dr O'Hare nous précise que certaines maladies et états (diabète, affections cardiovasculaires, cancers, maladies inflammatoires, obésité, maladies longue durée, stress, anxiété, dépression, surpoids) ainsi que la fatigue, le tabac et le manque de sommeil réduisent l'amplitude cardiaque. Vous remarquerez que c'est, à peu de choses près, la liste des maladies que je tente d'améliorer ou de soigner sur ce site. Par conséquent, travailler ce point améliorera les autres, et travailler les autres améliorera celui-ci. Il précise aussi les "bonnes pratiques" pour augmenter la variabilité cardiaque : par exemple le yoga, tai chi, Qi Gong, prières, alimentation et style de vie sains et équilibrés, amour et sexualité épanouie. Rien ne devrait vous surprendre là-dedans, ce sont les mêmes conseils que l'on retrouve régulièrement pour guérir les maladies.  

Maintenant passons à la cohérence cardiaque

Si vous respirez normalement, votre électrocardiogramme ressemble à ça (début de la courbe). Et quand vous vous mettez en cohérence, votre électrocardiogramme ressemble à ça (fin de courbe) : 

Respiration Qu'est-ce que la cohérence cardiaque ? | Thierry ...

Une fois en cohérence, la variabilité de votre rythme cardiaque se synchronise avec votre respiration, et votre amplitude augmente. 

Lorsqu'on inspire le coeur accélère, et lorsqu'on expire le coeur ralentit. Et grace à cela nous pouvons prendre le contrôle.

Il est intéressant de constater que c'est la seule façon connue qui existe d'influencer consciemment le système nerveux autonome, car celui-ci, comme son nom l'indique, est autonome et tout se fait sans aucun moyen pour nous d'intervenir (régulation de la température corporelle, digestion, cycles menstruels, respiration...)

Le meilleur rythme de respiration à adopter est celui de 6 respirations par minutes ( = 5 secondes d'inspiration + 5 secondes d'expiration). 

Pourquoi est-ce le meilleur rythme ? Parce que chez les humains, c'est celui de la résonance cardiaque. Chaque espèce à son nombre propre, et comme la meilleure température corporelle est 37° et non pas 48° ou 24°, eh bien la respiration c'est 6 par minute et c'est comme ça, c'est une constante physiologique. Il y a une très-très légère variation d'un humain à l'autre mais elle est extrêmement faible. La fréquence de 6 respirations par minute correspond à une fréquence respiratoire de 0,1 Hz, et il se trouve que 0,1 Hz est la fréquence de résonance de nombreux biorythmes. Quand vous respirez à cette fréquence, vous réunissez le système parasympathique et le système sympathique, qui se retrouvent alors dans un état de parfait équilibre impossible à atteindre dans la "vraie vie". Tous les organes fonctionnent mieux, et tous les effets bénéfique de la respiration consciente sont amplifiés.  


QUELS SONT LES EFFETS DE LA COHERENCE CARDIAQUE ?


Les effets immédiats, qui ne durent pas, sont : 

- augmentation de l'amplitude cardiaque

- cohérence au lieu du chaos habituel (fréquence cardiaque)

- apaisement et calme

- la pression artérielle et la fréquence cardiaque baissent doucement

- sérénité

- le cerveau se met en mode veille attentive et calme

=> D'où l'intérêt de pratiquer la cohérence cardiaque juste avant ou juste après un grand stress. 

 

Les effets immédiats qui durent plusieurs heures, sont : 

(pour plus de détail voir le livre)

- baisse du cortisol (hormone du stress) => baisse du niveau de stress, anxiété, crises de panique...

- augmentation de la DHEA (= ralentissement du vieillissement)

- augmentation des IgA (=renforcement immunitaire)

- augmentation des ocytocines (hormone de l'amour et de l'attachement) => baisse du niveau de dépression

- augmentation du facteur natriurétique auriculaire (= aide à la régulation de l'hypertension artérielle)

- augmentation des ondes alpha (éveil calme et attentif, mémorisation, apprentissage, coordination et communication)

- action favorable sur les neurotransmetteurs (hormone du plaisir + lutte contre la dépression et l'anxiété)

- réduction de la PERCEPTION du stress et des autres émotions désagréables, et donc, de leurs effets (si vous voulez un rappel sur les effets du stress c'est par là)

- impression générale de calme, lacher-prise et distanciation par rapport aux évènements. 

 

Les effets à long terme sont : 

- diminution de l'hypertension artérielle

- diminution du risque cardiovasculaire

- régulation du taux de sucre

- meilleure récupération

- amélioration de la concentration et mémorisation

- diminution des troubles de l'attention et hyperactivité

- meilleure tolérance à la douleur

- diminution de l'asthme

- amélioration des maladies inflammatoires


QUAND, COMBIEN, OU ?


Le meilleur rythme de respiration à adopter est celui de la résonance cardiaque, c'est-à-dire 6 respirations par minutes = 5 secondes d'inspiration suivies de 5 secondes d'expiration. 

Pour des raisons physiologiques, il faut pratiquer assis ou debout, et non couché, sinon ça ne fonctionnera pas bien. Si vous êtes assis, veillez à garder le dos droit.

A part les séances qui entourent les évènements stressants (immédiatement après un grand stress, juste avant une réunion....), l'idéal serait d'arriver à en faire une routine : toujours au même moment, au même endroit. Cela aide votre cerveau à se relaxer et ça fonctionne beaucoup mieux. Dans un environnement calme où vous ne serez pas dérangé. 

Sur la question du "Quand pratiquer", le Dr O'Hare a sa petite idée arrêtée sur le sujet, et sa théorie est appuyée par des raisons scientifiques et physiologiques (heures de sécrétion des hormones, etc). Il préconise :

- une séance 5 minutes après le réveil (à cause du pic de cortisol),

- une séance 4 heures plus tard,

- une séance en milieu/fin d'après midi,

- et éventuellement une 4ème séance (facultative) avant de se coucher.

En raison de ses arguments scientifiques, je pense également que ce rythme conviendra à beaucoup de personnes, et en particulier à ceux qui consomment des excitants le matin (café ou thé). 

Mais personnellement, ce rythme ne me convient pas. Il est essentiel, comme pour chaque point évoqué sur ce site, que vous vous écoutiez et que vous arriviez à trouver ce qui vous convient. Pour mon cas personnel, ce qui fonctionne le mieux c'est une première séance, assise à mon bureau, le midi juste avant de faire une sieste et de manger. Je ne peux pas en faire le matin, car étrangement, le matin ça m'endort (alors que dans la journée ça me fait un bien fou) ! Et j'en fais une 2ème en fin de journée, en me promenant lentement dans le parc en rentrant de mon travail, juste avant d'aller rechercher mes enfants. Et pourquoi pas, une 3ème séance le soir avant de dormir, mais c'est assez rare car je préfère faire de la relaxation ou de la méditation (article à venir). 

Je remarque que je suis beaucoup moins sensible au stress, je suis beaucoup plus détendue et attentive, quand je pratique la cohérence cardiaque. 


EN PRATIQUE


Comme pour tous les exercices de respiration, il peut arriver lors de vos première pratiques que vous vous sentiez légèrement mal, le tournis, "mal" aux poumons, une impression bizarre... Ce n'est rien. Faites de très courtes séances pour commencer, pratiquez assis et non debout. Persévérez : Ca passera très rapidement. 

Moi, au début, je préférais suivre un guide. C'est plus facile, ça évite d'avoir à réfléchir. 

Voilà mon préféré, simple, sobre, efficace : (lisez la suite avant de le pratiquer) LIEN VERS LE GUIDE sur youtube. Bien entendu, si celui-là ne vous plait pas, choisissez-en un autre qui vous convient, il y en a plein (tapez "guide cohérence cardiaque")

Le mieux, c'est de NE PAS METTRE LE SON. Car vous devez être bien concentré sur votre respiration. 

Prenez une grande inspiration par le nez, en prenant soin qu'elle dure 5 secondes (voilà pourquoi un guide c'est mieux au début). Quand vous inspirez, imaginez que votre ventre se gonfle d'air et maintenez votre attention sur votre ventre et votre coeur.

Soufflez par la bouche en mettant également, exactement 5 secondes. l'idéal serait de souffler en faisant une "petite bouche" pour entendre un léger sifflement. Quand vous expirez, imaginez votre ventre qui se dégonfle et portez votre attention sur votre coeur, votre gorge et vos lèvres. 

Si jamais des pensées vous viennent, essayez de les ignorer pour revenir à l'instant présent et à votre respiration. Ne vous énervez pas, c'est normal, ça se passera de mieux en mieux avec l'habitude. Si vraiment ce n'est pas possible, si vous êtes trop tourmenté par un problème ou un truc à ne pas oublier, arrêtez votre séance, notez les idées sur un papier pour vous libérer le cerveau, allez marcher 5 minutes si vous voulez, et recommencez votre séance.

Si vous ne voulez pas utiliser de guide, il existe d'autres méthodes pour compter les 6 respirations par minutes. 

Mettre un réveil 5 minutes, avoir une montre avec une trotteuse et compter sur le tictac, dessiner des vagues, qui montent quand vous inspirez et descendent quand vous expirez en essayant d'en avoir le bon nombre par tatonnement, utiliser un métronome, etc. Toutes ces méthodes sont détaillées dans le livre si elles vous intéressent. 

Mais après, c'est comme tout, c'est une question d'habitude, et si vous le faites régulièrement avec un guide, vous serez rapidement capable de le faire sans. Le souci avec les autres méthodes (je trouve) c'est que vous êtes concentré sur le comptage et non sur la respiration, et ça enlève cetains bénéfices. 


 Je vous remets le guide ici, si vous voulez essayer tout de suite : LIEN VERS LE GUIDE


 

Pour votre information, il existe d'autres façons que cet exercice de respiration d'arriver en cohérence cardiaque, mais elles sont moins efficaces et moins fiables ! C'est vraiment l'exercice de respiration qui fonctionne le mieux car le résultat est garanti !

Il y a quand-même deux autres façons que je vais vous présenter sur ce site, dans des autres articles (pas encore rédigés) :

- se créer un point d'ancrage. En effet, à partir de sensations très agréables et de calme intérieur, il est possible de se créer un état de pur bien-être, et cela nous place aussi dans un état de cohérence cardiaque.

- la gratitude, la compassion, la générosité, la bienveillance et le fait de s'entraîner à sourire souvent, sont des états qui peuvent nous plonger en état de cohérence cardiaque. 

 

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !

Bonne relaxation et bonne cohérence à tous, à bientôt pour de prochains articles ! 

 

24 mai 2020

Je mange suffisamment de gras

Bonjour cher Phoenix ! 

Aujourd'hui, je voudrais attirer votre attention sur une erreur qui a 40 ans déjà, mais qui reste malheureusement encore ancrée dans nos petits cerveaux : la croyance selon laquelle il faut chasser le gras de notre alimentation. 

Après avoir été longtemps nié par les autorités sanitaires, ce grave déséquilibre a été officiellement reconnu en 2003 par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments. Malheureusement, il reste ancré dans nos habitudes de pensées, fortement encouragé par le flou de l'expression "Pour être en bonne santé mangez moins gras moins sucré moins salé". 

Mais voilà, déjà, il faut distinguer "bon gras" et "mauvais gras", et ne pas oublier les problèmes causés par les SOLVANTS présents dans certaines huiles. Alors on amalgame et voilà... on en arrive à la fausse conclusion que le gras est dangereux, alors que Ce qui est encore plus dangereux, c'est de ne pas en consommer. 

Le gras n'est pas dangereux, et il ne fait pas grossir => Il ne faut pas confondre le gras et le sucre ! Au sujet du sucre, un prochain article vous attend. 

  


POUR QUI CE CONSEIL ? CONTRE-INDICATIONS & PRECAUTIONS


Si vous avez un souci de vésicule biliaire ou toute autre maladie qui vous empêche de digérer les graisses, je vous encourage à vérifier si ce point peut s'appliquer à vous et à ne rien modifier en ce sens sans l'avis d'un spécialiste (de préférence un nutritionniste, plutôt qu'un simple médecin, sauf si votre médecin est suffisamment compétent en ce domaine bien entendu). 

D'après ce que je lis, il semble que pour toutes les autres personnes, il n'y ait aucun souci particulier, y compris pour les personnes obèses, puisque le gras est INDISPENSABLE, et qu'en plus, il ne fait pas grossir. 

Mais comme d'habitude, en cas de doute concernant votre maladie spécifique, vérifiez auprès de votre professionnel de santé. 

En ce qui concerne les précautions à prendre : manger gras ne veut pas dire manger n'importe quoi, ni en n'importe quelle quantité ! Lisez l'article pour tout comprendre : c'est ça, la précaution :-)


SOURCES


Pour cet article, je m'inspire largement de l'excellent livre de Thierry Souccar et Angélique Houlbert La meilleure façon de manger, ainsi que de celui du Dr Michel Lallement Les clés de l'alimentation saine : intolérances alimentaires et inflammation chronique. Vous devez commencer à avoir l'habitude, je cite souvent ces 2 livres dans mes articles sur la nutrition ! L'ouvrage Santé, mensonges et propagande, de Thierry Souccar et Isabelle Robard, peut également être utile pour comprendre pourquoi certains mauvais conseils continuent de nous être prodigés... 

Je suis également allée sur Internet sur des sites tels que passeportsante.net, doctissimo.frsante.lefigaro.fr, sante-et-nutrition.com, futura-sciences.com... pour compléter des zones d'ombres. Et j'ai aussi remarqué qu'Isabelle Pion, auteur d' Accompagner la chimiothérapie grace aux méthodes naturelles, appuyait aussi sur ce sujet (sans le développer).

Bien que la croyance qu'il faut chasser le gras soit largement répandue, vous n'aurez pas de mal à trouver des infos concernant le contraire, si vous les cherchez, car ça fait longtemps, en réalité, qu'on sait qu'il faut manger du gras pour être en bonne santé. 


A QUOI SERVENT LES LIPIDES DE NOTRE ALIMENTATION ?


Je vais commencer par vous exposer rapidement le rôle des lipides (graisses). Vous comprendrez assez aisément, dès lors, que les bannir est une très mauvaise idée. 

- Les lipides sont les composants MAJEURS des membranes cellulaires, de la peau et des muqueuses. Par exemple, la muqueuse de notre intestin représente notre plus grande interface avec le monde extérieur (en terme de surface), bien au dela de celle de la peau ou de celle des poumons. Quand elle est endommagée (par exemple quand vous ne lui apportez pas suffisamment de lipides pour qu'elle soit complète), vous l'avez lu dans les autres articles, des toxines, toxiques et aliments non-digérés se retrouvent dans le milieu intérieur, et toute une série de réactions allergiques et inflammatoires se déclenchent, engendrant ensuite des maladies diverses. Au niveau de la peau, une hydratation insuffisante (je parle en terme d'huile ici, pas d'eau) est également source de nombreuses réactions et problèmes de peau. 

- Les lipides sont également les composants majeurs des cellules du système nerveux, et préviennent donc la dégénerescence cognitive et la maladie d'Alzheimer.

- Ils sont indispensables à la fabrication des lymphocytes NKT, qui ont un rôle important dans le système immunitaire : on a constaté que les personnes qui ne consommaient pas assez de lipides n'avaient pas assez de lymphocytes NKT, et qu'en plus ces lymphocytes n'avaient alors pas toutes leurs fonctionnalités ! 

- Ils ont un rôle important dans l'activité musculaire, en particulier au moment de la contraction des muscles, pendant les efforts intenses, ainsi que pendant la récupération après effort. 

- Ils peuvent servir de moyen de transport aux vitamines liposolubles (A, D, E, K) : sans lipide, pas d'utilisation possible de ces vitamines donc. C'est fort dommage, alors que vous aviez fait l'effort de manger des légumes pour vous en procurer ! 

- L'une de leurs missions principales est de réguler la température corporelle. Ainsi, un corps qui manque de lipides aura plus souvent froid, ou alors passera sans arrêt de chaud à froid, selon le cas. Si vous ne consommez pas de lipides, le corps s'adaptera et survivra quand-même, bien sûr, mais il maintiendra votre température entre 36 et 38° moins efficacement (sans parler du fait que cela lui demande de l'effort). Petit rappel : le maintien de la température du corps est indispensable à la vie, par conséquent il s'agit d'une des fonctions prioritaires. Votre corps n'hésitera pas à arrêter toutes les autres fonctions pour remplir cette mission de survie (par exemple il digèrera moins bien, combattra moins bien les virus, guérira moins vite les blessures, réfléchira moins bien à l'école...) Il est donc plus facile de guérir d'une maladie et de rester en pleine forme quand le corps n'a pas constamment à "s'occuper de ce problème". 

- Ils sont la 2ème source d'énergie du corps. Le corps tire son énergie du glucose (sucre du sang), et quand il n'a plus de glucose, de la graisse. La graisse peut donc servir de réserve d'énergie en cas de besoin. 

- Le corps s'en sert comme matière première pour synthétiser certaines hormones (oestrogène, testostérone et cortisol). Ils donnent aussi naissance à de nombreux messagers chimiques et médiateurs qui jouent un rôle dans le rythme cardiaque, la circulation du sang, l'inflammation et l'immunité.

Avez-vous entendu parler les centenaires d'Okinawa  et du régime méditerranéen ?

Les régions concernées comptent jusqu'à 3 fois plus de centenaires qu'ailleurs, mais en plus, ces centenaires sont en exceptionnelle bonne santé physique et mentale. Toutes les maladies cardio-vasculaires et dégénératives ont un niveau de survenance exceptionnellement bas. Sur Okinawa, ce n'est pas qu'une question de régime, mais le régime est la base, et on constate qu'il a de nombreux points communs avec le régime méditerranéen, qui a lui aussi d'excellents résultats dans les mêmes domaines. 

Outre l'usage d'une grande quantité de fruits, légumes et légumineuses frais, et la très faible consommation de viande et produits laitiers, la particularité de ces régimes est la grande part des graisses dans l'alimentation (huile d'olive dans le cas du régime méditerranéen, poisson gras pour Okinawa). 


LE GRAS FAIT-IL GROSSIR ?


Aussi incroyable que cela puisse paraître, il n'existe à ce jour AUCUNE étude scientifique qui confirme qu'en consommant plus de gras on grossit ou qu'en consommant moins de gras on maigrit !!! C'est vraiment une vieille CROYANCE que l'on fait perturer pour des raisons économiques, mais rien de cela n'est scientifiquement fondé.  

Au contraire ! Quand on compare les pays Européens entre eux, on constate que les femmes des pays où l'on consomme le plus de graisse (Belgique, Danemark, Suisse) sont globalement plus minces que celles des pays qui en consomment le moins (Pologne, Yougoslavie, URSS)  (étude de 1997). En ce qui concerne les hommes, aucune corrélation n'a été constatée : qu'ils consomment des graisses ou pas ne les rendent ni plus maigres ni plus gros. 

On constate également que les régimes ponctuels soi-disant amaigrissants basés sur la limitation des graisses, ne font pas maigrir à long terme. 

Encore plus étonnant : une étude de 1997 a assigné à 4 groupes de personnes 4 régimes alimentaires distincts (régimes dans le sens de "façon de manger", et non régime restrictif ponctuel). Le groupe qui avait un régime riche en graisse, au bout d'un an, n'était pas plus gros que les 3 autres groupes. 

Une autre étude sur 2 groupes de personnes qui suivaient un régime amaigrissant (l'un avec graisses, l'autre sans) : première conclusion identique à ci-dessus : aucune différence de poids n'a été constatée entre les 2 groupes. Mais mieux encore : à l'issue de ce régime, les personnes qui consommaient des graisses avaient continué spontanément le régime, alors que la majorité des personnes du régime sans graisse s'était remise à leur alimentation "normale" et avait repris du poids. Car le fait de consommer des aliments "plaisir" rend plus facile le fait de se priver d'autres aliments. 

J'ai choisi de faire ce paragraphe spécial "le gras fait-il grossir" car pas mal de personnes se sentent obligées d'y faire attention. Mais personnellement je n'aime pas ces histoires de régimes et de modes, je ne pense pas qu'on devrait se forcer à faire tel ou tel poids. On est comme on est, et si on mange mieux, on tend naturellement, à mon avis, vers notre poids d'équilibre (qui est peut-être plus gros ou plus maigre que ce qu'on aurait choisi, ET ALORS ???). Cependant si le sujet de maigrir vous intéresse, ce que j'ai trouvé qui me semble le plus sérieux se trouve du côté de la limitation du sucre. Un article est en cours de préparation, sur les méfaits du sucre. 


LES 3 SORTES D'ACIDES GRAS : LEQUELS CONSOMMER ?


Il convient de vous faire la présentation rapide des 3 types d'acides gras :

* les acides gras saturés (= la chaine carbonnée ne contient aucune double-liaison) => on les trouve principalement dans les viandes, l'huile de palme, huile de coco, produits laitiers, biscuits, pâtisseries, barres chocolatées... => on peut les reconnaître à leur propriété de durcir à température ambiante.

* les acides gras mono-insaturés (= la chaîne carbonée contient une double-liaison) => on les trouve par exemple dans l'huile d'olive, les noisettes, les amandes, les noix de cajou, l'avocat...

* les acides gras poly-insaturés (= la chaîne carbonée contient plusieurs doubles-liaisons) => on les trouve surtout dans les huiles végétales en particulier colza, les noix, pignons de pin, graines, tofu, poissons gras et mollusques. 

Si vous voulez plus de détails concernant la chimie de tout ça, je vous encourage à creuser le sujet grace aux livres et sites que je vous ai indiqués. 

Mais ce qui m'importe surtout, c'est plutôt de vous faire comprendre les avantages et inconvénients de chacun de ces groupes.

 

* les acides gras saturés semblent globalement plutôt nocifs pour la santé : Il a été constaté une diminution de la concentration et des performances intellectuelles sur les personnes qui consomment trop de graisses saturées. En ce qui concerne le risque cardiovasculaire élevé souvent évoqué, cela dépend des aliments car les autres nutriments peuvent équilibrer les bénéfices d'un aliment même saturé. Cette catégorie d'acides gras n'est pas indispensable à la santé. Mais elle peut sans problème être consommée, avec modération. Bien évidemment, en ce qui concerne les biscuits, pâtisseries, etc, je vous attends au tournant avec un article sur le sucre, et en ce qui concerne la viande, il est utile aussi de savoir à quoi s'en tenir => voir l'article sur la viande. 

* les acides gras mono-insaturés ne sont pas indispensables au corps humain car nous pouvons les fabriquer à partir d'autres nutriments. Cependant il est très utile d'en consommer car ils sont très bons pour la santé. De plus, on a souvent tendance quand on introduit dans son alimentation des acides gras mono- ou poly-insaturés, à réduire en proportion les acides gras saturés, et c'est une excellente chose !! On dit souvent que les acides gras mono-insaturés favorisent la baisse du LDL-Cholestérol ("mauvais cholestérol") et la hausse du HDL-Cholestérol ("bon cholestérol"). Les acides gras mono-insaturés améliorent également la sensibilité des cellules à l'insuline, et donc diminuent le risque de diabète de type 2. 

* les acides gras poly-insaturés sont indispensables car notre corps ne sait pas les fabriquer. C'est dans cette catégorie que l'on parle d'Omega 3, 6 ou 9 : il s'agit tout simplement du numéro de l'atome de carbone qui contient la double-liaison. Toutes ces molécules sont indispensables, il ne faut pas penser que les Omega 6 sont mauvais : nous devons absolument nous en procurer, ils ont de nombreux effets extrêmement bénéfiques pour la santé. Jusqu'au Néolithique, il y a 10 000 ans, l'homme recevait ces trois familles d'acides gras dans des proportions équilibrées. Mais au fur et à mesure, la proportion d'Omega 6 a augmenté par rapport aux Omega 3. Depuis 1960, la généralisation de l'huile de tournesol, qui ne contient pas d'Omega 3, a accentué ce déséquilibre. Puis la "peur du gras" instaurée depuis les années 80 a fait le reste, le français se détournant alors des poissons gras. Aujourd'hui, on consomme 15 fois plus d'Omega 6 que d'Omega 3. Et c'est ce déséquilibre qui est préjudiciable et qu'il faut rétablir. Au sujet des bénéfices, je vous indique les effets de TOUS les acides gras poly-insaturés sur notre corps, Omega 3, 6 et 9 (et pour plus d'infos, je vous laisse aller fouiller sur les livres et sites indiqués). Les avantages de consommer des acides gras poly-insaturés sont : Réduction du risque de maladie cardio-vasculaire, prévention de la maladie d'Alzheimer et des autres déclins des facultés intellectuelles, lutte contre la dépression, prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'âge et du cancer colorectal.

* En en bonus, j'ajoute ici : Les graisses à ne jamais consommer : les graisses trans et les huiles qui contiennent des solvants => pour plus d'infos voir mon autre article.


EN PRATIQUE


Quelle quantité consommer ?

Je n'aime pas, en général, les préconisations de quantité que l'on trouve un peu partout. Je trouve qu'il est peu probable qu'un homme de 30 ans qui pèse 90 kg et qui travaille dehors dans le froid à porter des poutres toute la journée, aie les mêmes besoins nutritionnels qu'un homme de 50 ans qui pèse 70 kg qui travaille assis au chaud dans un bureau... Comme toutes les préconisations, donc, cela sera peut-être à adapter à votre cas. 

Les nutritionnistes (de la nouvelle vague... si on peut appeler ça comme ça) recommandent souvent, en plus des autres matières grasses habituelles, de au minimum consommer du poisson gras 2 fois par semaine ainsi qu'1 cuillère à soupe d'huile de colza crue à verser sur son assiette à chaque repas. 

Thierry Souccar et Angélique Houlbert estiment qu'il serait sage d'avoir 30% à 40% de nos calories apportées par les lipides. Ca a l'avantage d'être un pourcentage et non un nombre absolu, ce qui me plait assez. Ils indiquent que nous devrions consommer 1 à 2 portions de "noix" par jour (une portion = 8 noix = 20 amandes = 25 noisettes = 1 cuillères à café de graines de lin)

Et quels aliments ?

Vous venez de le voir, déjà en premier lieu, la famille des noix et graines. A consommer sans modération ! Aucun désagrément, par contre une foule de vitamines et de minéraux... Les noix et graines, il faut le savoir, constituent une énorme part de notre alimentation originelle. C'est pourquoi cette nourriture est extrêmement bien adaptée à nos besoins (il ne faut pas manger que ça, bien sûr). 

Au sujet des huiles, tout le monde semble d'accord sur le fait qu'il faut utiliser plutôt l'huile d'olive pour la cuisson, et l'huile de colza pour l'assaisonnement. 

En effet, l'huile d'olive est la plus riche en acides gras mono-insaturés . 74% d'omega 9, 9% d'omega 6 et 0,8 % d'omega 3. Elle renferme des antioxydants naturels (polyphenols, vitamine E, squalènes), elle est anti-inflammatoire, antimicrobienne. Elle résiste à la chaleur et à l'oxydation, c'est pourquoi on peut la faire cuire (mais pas frire)

L'huile de colza quant à elle, n'est pas chère (appréciable^^), elle contient 7-8% d'acides gras saturés, 63% d'acides gras mono-insaturés, 30% d'acides gras poly-insaturés dont 21% d'omega 6 et 9% d'omega 3. Elle diminue la mortalité cardio vasculaire, aide à contrôler la glycémie. Mais attention, il ne faut pas la cuire, et il faut la laisser enfermée dans le noir après ouverture. En effet les acides gras poly-insaturés sont très fragiles. (N'oubliez pas de la prendre "Première pression à froid")

L'huile de noix peut également être utilisée en assaisonnement

Les huiles de tournesol, maïs, pépin de raisin ne devraient être consommés que très occasionnellement. Elles comportent trop d'omega 6, sont très déséquilibrées : "elles ne sont pas adaptées aux besoins nutritionnels humains et ne devraient donc pas être consommées de manière exclusive ni régulière".

Les huiles de coprah, coco, palme, palmiste sont pleines d'acides gras saturés. Sur le principe, on pourrait se dire qu'elles sont mauvaises, mais parallèlement cela les rend très stables à la cuisson, donc elles sont intéressantes pour les fritures et cuissons longues, surtout l'huile de coco.   

Les poissons gras, crustacés et coquillages devraient être consommés régulièrement (2-3 fois par semaine) : ils sont pleins de protéines, riches en acides gras omega 3 à longues chaînes, qu'on appelle EPA et DHA. Il faut savoir que même si ça semble être la même chose, ces acides gras sont beaucoup plus faciles à métaboliser que ceux issus des huiles et des graines, car déjà préformé et pas à fabriquer dans le foie à partir d'acide alpha-linolénique. Si vous vous posez la question du risque de consommer du poisson possiblement contaminé au mercure (neurotoxique), sachez que l'étude a été faite, et que ses conclusions sont que les bénéfices l'emportent sur les risques : cela vous protègera tellement qu'il est préféreable d'en consommer, même contaminé, que de ne pas en consommer ! Mais bon, au choix, pour limiter le risque de contamination, quand-même, choisisez plutôt les petits poissons, ceux qui sont en fin de chaine alimentaire, plutot que les gros. Les moins contaminés sont donc capelan, moules, sprat, crevettes, saumon, truite, maquereau, sardine, pilchard, hareng, esturgeon.  (Les plus contaminés étant espadon, requin, vive, bonite, barracuda, flétan, eperlan, bar, thon.)

N'oubliez pas aussi, de consommer souvent des fruits et légumes gras (banane, olive, noix de coco, châtaigne, avocat...). En plus de vous apporter du "bon gras", vous aurez aussi tous les bénéfices qui se trouvent dans tous les fruits et légumes

 

Eh voilà, je vous laisse ici et je vous dis à bientôt dans le monde fabuleux de la guérison !

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