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C'est toi le phoenix
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10 février 2020

J'arrête de me laisser berner par l'industrie agroalimentaire !

Et donc : j'arrête de consommer des crottes de souris, du vernis, de la peinture,

des additifs neurotoxiques, des produits périmés réétiquetés...


Bonjour cher Phoenix !

Aujourd’hui est un grand jour, car je vais faire la promo de mon LIVRE PRÉFÉRÉ !

Le livre le plus utile de l’univers, celui que TOUT LE MONDE devrait avoir lu et que toutes les bibliothèques devraient posséder, j’ai nommé :

VOUS ETES FOUS D’AVALER CA ! de Christophe Brusset.

J’adore ce livre, il est génialement écrit, plein d’humour, il se lit tout seul, un vrai régal, et il est surtout indispensable pour échapper aux pièges tendus par la grande distribution et l’industrie agroalimentaire.

Christophe Brusset y dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l’industrie agroalimentaire. A 44 ans, cet ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux a décidé de « faire son devoir » et de briser la loi du silence. Les arnaques qu’il révèle sont nombreuses, mais ses conseils rassemblés dans son « guide de survie en magasin » devraient nous permettre d’en déjouer la plupart.

Alors voilà, je vais vous parler un peu de son livre, sans trop copier pour ne pas abuser. J’espère surtout vous donner envie de le lire. Vraiment celui-là, c’est le Number One : si vous devez n’en avoir qu’1, c’est lui : il faut l’avoir et le diffuser au maximum, pour que tout le monde sache. Je vous précise, au cas où vous ne le sachiez pas, que la plupart des bibliothèques municipales n’hésitent pas à acheter les livres qu’on leur recommande… alors n’hésitez pas à leur suggérer cet achat !

 


OBJECTIONS


Comment ?? Déjà 2 objections à ce stade ?

« Ouiii mais si on commence à lire ça, on ne mange plus rien » : Je vous arrête tout de suite ! Quand les gens commencent à parler d’un quelconque scandale sanitaire, il y a toujours quelqu’un pour prononcer cette phrase à la fin de la discussion. Mais sérieusement, vous pensez VRAIMENT qu’en mangeant des crottes de souris ou de la peinture, vous pouvez rester en bonne santé ?? Vous devriez y réfléchir sérieusement. Il y a des fraudes que l’on peut éviter, alors il FAUT les éviter, et c’est tout l’objet de ce livre. En 2008 quand on a découvert l’affaire du lait contaminé à la mélanine (substance toxique causant douleurs rénales et urinaires pouvant aller jusqu’à causer la mort chez les jeunes enfants…) est-ce que vous avez continué d'en donner à boire à votre enfant au motif que « oui mais sinon on ne peut plus rien boire » ? Non, soyons un peu raisonnables. C’est vraiment sérieux ce qui se passe sous notre nez et dans notre assiette. Ce coup- là, ça a été 300 000 malades officiels (mais l’auteur pense qu’on peut doubler ce chiffre) et 6 morts. Et des milliers d’autres drames se trament chaque jour, de façon plus ou moins reconnue, à cause de toutes les aberrations qu’ils mettent dans les rayons à la place de la bonne nourriture que l’on devrait y trouver.

"Qu'est-ce qui nous dit que c'est vrai, c’est peut-être un ramassis de mensonges". Il y a effectivement toujours une possibilité, comme dans tout livre et tout site internet. Mais quand on le lit, je vous assure qu’on COMPREND que tout est vrai. En fait, en le lisant, on se rend compte à quel point tout cela est logique, et à quel point on le sait déjà en fait… tout en l’occultant. Et puis, il ne se passe pas 6 mois sans qu’un scandale sanitaire « reconnu » n’éclate, alors vous n’y croyez pas sérieusement, que l’industrie agroalimentaire agit pour notre bien ?? Et si vous croyez qu’il y a des contrôles et des normes en France qui rendent cela impossible, vous serez vite mis dans le bain : Christophe Brusset nous explique toutes les astuces légalement admises pour échapper à tous les contrôles.


MAIS ALORS... QUI SONT LES COUPABLES ?


* Les fraudeurs

La fraude existe depuis toujours, il y a rien de récent, il n’y a pas à blâmer le progrès ou l’âge moderne. De tous temps il y a eu des hommes malhonnêtes, et de tout temps il y en aura. Il est donc inutile d’attendre une protection parfaite d’une autorité quelconque car elle n’est pas possible. Il y aura toujours quelqu’un de plus intelligent pour contourner la chose. Par contre, ce qui change aujourd’hui, c’est que VOUS êtes instruits. Et donc, vous POUVEZ, si vous vous en donnez la peine, réfléchir par vous-même, chercher les incohérences, éviter les pièges.

* La législation volontairement insuffisante

Il est tout à fait légal  d’étiqueter «  Escargots de Bourgogne travaillés en France », si la toute dernière étape, qui consiste à mettre un peu de beurre persillé dans la coquille, est faite en France… Même si lesdits escargots sont en réalité issus d’un élevage ukrainien à quelques kilomètres à peine de Tchernobyl…

Il est également légal d’importer des poulets de pays qui les élèvent avec des antibiotiques et autres produits plus ou moins toxiques interdits en France, si c’est pour les mettre dans des plats transformés, par exemple dans des boîtes de conserves de cassoulet.

Sachez aussi que tous les aliments qui composent un produit ne sont pas inscrits dans la liste des ingrédients : on peut ajouter aux aliments, sans le mentionner sur l’emballage, les « auxiliaires technologique » c’est légal. Un produit peut faire l’objet (dans certaines mesures mais quand-même !) de traitements et d’injection de produits chimiques, sans qu’aucune mention n’en soit faite nulle part, et ce, de façon totalement légale.

Il y a des tonnes d’astuces qu’il suffit de connaître, pour avoir des analyses conformes, tout en faisant n’importe quoi du point de vue éthique.

Si en plus, les fraudes viennent de Chine et ont lieu à très grande échelle, les états y compris la France interviennent immédiatement pour freiner toute tentative de restauration de la qualité : la consigne est de ne surtout pas intervenir, sinon la Chine risquerait de bloquer nos exportations, ce qui serait dramatique pour l’économie française toute entière. Entre la santé de votre petite personne et un drame économique de grande envergure, nos gouvernements ont fait leur choix depuis longtemps. 

* La grande distribution

La grande distribution est la bête noire de l’auteur, la responsable de tous les maux. En même temps...……. comment lui donner tort...

Tous les ans les prix des produits augmentent pour nous les consommateurs, les 5 enseignes conviennent ensemble de l’augmentation à appliquer, et tout augmente en même temps chez les 5, pour maintenir cette situation qui leur convient tout à fait.

Cependant, la tendance n’est pas du tout à la hausse des prix ! L’augmentation que NOUS payons sert directement et UNIQUEMENT à gonfler la marge de la grande distribution ! (ah non pardon, parfois il y a des taxes aussi)En réalité, le coût de revient des produits baisse ou stagne, il ne monte pas ! En effet les centrales d’achat de la grande distribution refusent systématiquement toute hausse de prix si minime soit-elle sous peine de déréférencement. Personne n’ose les contredire parce que la grande distribution peut se passer de votre entreprise, alors que l’inverse n’est pas vrai. Elles refusent même les hausses de prix parfaitement justifiées, comme la hausse du prix de la matière première, le coût de l’énergie, l’inflation… donc pour le producteur qui souhaite rester au panel, au final la seule solution pour survivre est de produire toujours moins cher, il n’a pas le choix.

Les solutions pour produire moins cher sont de délocaliser, de dégrader la qualité, ou de réduire le poids de façon insidieuse (un paquet de biscuits qui passe de 330g à 300g, un emballage qui change de design…)

Et quand un mouvement est lancé, tôt ou tard il faut suivre, concurrence oblige. Toutes les fraudes finissent par être suivies par tous.

L’unique intérêt de la grande distribution, c’est votre argent. Ils ne se battent PAS pour votre pouvoir d’achat, votre santé ou les emplois, bien au contraire.

* Certaines entreprises (pas toutes, loin de là)

L’auteur précise qu’il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur l’ensemble du monde de l’agroalimentaire car heureusement, dans leur grande majorité, les entreprises sont soucieuses de bien faire. Malheureusement beaucoup dérivent car elles sont acculées par les lois de la concurrence ou par la pression de la grande distribution, et se laissent aller à des solutions de facilité qu’elles pensent provisoires.

Pour survivre, certaines PME n’ont pas d’autres choix que de faire de la MDD (Marque de Distributeur). La grande distribution exerce sur ces entreprises une pression terrible pour payer les produits toujours moins chers. Le principe de base est toujours le même : Copier les grandes marques, diminuer la qualité pour être un peu moins cher et concurrencer les marques. Et faire une méga marge. Copier le packaging aussi (le produit est moins cher, l’innovation aussi, le marketing aussi… Tout bénéf).

Et tous les ans, pour maintenir sa place dans les rayons, il faut baisser le coût de revient de chaque produit, ce qui aboutit à une nouvelle dégradation dudit produit. L’auteur explique très bien les différentes étapes qui peuvent intervenir, année après année, sur un même produit, puisqu’il doit revenir de moins en moins cher chaque année. (et on comprend bien dès lors que la situation n’est pas prête de s’améliorer !)

* Le consommateur

La plupart des consommateurs manquent d’esprit critique et se laissent facilement berner. Ils ne veulent pas vraiment s’instruire. En cela nous avons nous aussi une responsabilité : A chaque fois que nous achetons sciemment de la m... nous ENCOURAGEONS ces pratiques ! 

En lisant son livre, vous apprendrez à déjouer la plupart des pièges. Pour berner le consommateur, il suffit par exemple de lui présenter une étiquette montrant un verre de lait pour qu’il pense que ce biscuit gras et sucré, ou cette pâte à tartiner grasse et sucrée, est un produit sain. Il suffit de montrer une photo de poule gambadant dans une grande et verte prairie, pour que le consommateur occulte les conditions atroces d'élevage desdites poules.

Le but du livre est d’éduquer le consommateur, afin qu’il puisse déjouer les pièges.

Voilà un exemple d'éducation, pour vous apprendre à détecter les incohérences. Le poivre : Il nous explique comment la composition du bocal de poivre a changé pour devenir de moins en moins cher chaque année. Le poivre moulu est finalement devenu moins cher que le poivre en grain. Alors que ce n’est absolument pas logique ! Le poivre pousse naturellement en grains ! Donc pour être moulu, il a généré des traitements, des transports, des machines, des gens à payer, il ne PEUT PAS être moins cher ! Donc s’il est moins cher… ben… euuuh... ce n’est pas du poivre. Voilà. Aussi simple que ça. Un exercice de logique à pratiquer sans modération.


QUE FAIRE POUR DEJOUER CES PIEGES ET MANGER SANS DANGER ?


Dans l’idéal : il faudrait consommer uniquement des produits bruts et non transformés. Même s'il y a peut-être eu des pesticides dessus, vous êtes au moins sûr de ce que c’est : Une pomme, c'est une pomme. Pas de truanderie possible. Par contre une bouillie orange appelée compote de pommes.... peut-être que c'en est... ou peut-être pas... en tout cas c'est un produit bien pratique qui peut servir à cacher des choses si besoin.

Donc voilà, acheter des produits bruts et non transformés.

Mais bon, on est dans le monde réel. C’est difficile d’y arriver : on travaille, on n’a pas le temps, certaines préparations sont bien pratiques, il faut l’avouer.

Alors au minimum il faut :


SURVEILLER LES ORIGINES


Il faut prendre le plus possible local. Un producteur local, une AMAP, régional ou sinon au minimum national.

Rappel : on est trop habitués à TOUT avoir tout le temps, mais ne pas avoir de fraises en novembre par exemple, c'est juste NORMAL. On n'est jamais OBLIGÉS d'acheter ce produit.

Nénamoins si vous voulez quand-même acheter un produit qui vient de l'étranger, alors il faut choisir les pays ayant une culture connue comme plus éthique.

Dans tous les cas il faut FUIR ABSOLUMENT la Chine, l’Inde, la Turquie, et tous les destinations un peu trop exotiques. Tout le monde n’est pas malhonnête dans ces pays, très loin de là. Mais il y a tellement de fraudes et tellement de scandales (et tellement peu de contrôles et de normes) que vous multipliez trop la probabilité de vous faire avoir. Les riches Chinois eux-mêmes se battent pour se fournir en Europe tellement les scandales sont légion là-bas.

De plus, il faut que vous sachiez que quand il est interdit d’importer depuis un pays pour cause de catastrophe sanitaire par exemple , ou juste pour cause d’utilisation de produits phytosanitaires interdits en Europe, il suffit que les producteurs du "pays interdit" vendent la viande à un autre pays, par exemple le Vietnam. Hop la viande devient vietnamienne, et ne pose donc plus aucun souci… puisque la viande Vietnamienne est autorisée... (ne vous focalisez pas sur le Vietnam : ça marche avec tous les pays)


ÉVITER LES PREMIERS PRIX ET LES SOUS-PRODUITS


Désolée mais ça, c'est obligé.

Si le budget manque, alors il faudra acheter MOINS mais mieux. Avoir moins de diversité, moins de nourriture accessoire inutile (boissons, alcool, sauces, biscuits, viande...) et se concentrer sur du mieux.

Je vais vous dire quelque chose qui va peut-être vous étonner (cela ne vient pas du livre mais de mon expérience personnelle) : quand on se nourrit mieux, on mange moins d’eau (beaucoup de produits bas-de-gamme sont en réalité gonflés à l’eau), moins d’additifs qui stimulent l’appétit, plus de nutriments, et donc au final on a MOINS BESOIN DE MANGER. Et on finit par moins manger REELEMENT ! J’ai été extrêmement surprise de constater cela sur moi ! Toujours habituée aux premiers prix, quand je me suis mise à acheter « mieux » j’ai doublé mon budget en 1 mois. Je me suis dit «  c’est impossible à tenir, je n’y arriverai jamais, je n’ai pas assez d’argent ». Et en fait ça n’a duré qu’un mois et demi, ensuite mon corps a eu besoin de MOINS de quantité, car ces meilleurs aliments, en réalité, nourrissaient PLUS. Et donc maintenant, mon budget s'est rééquilibré, alors que je suis passée des premiers prix au tout-bio. Je paie un peu plus, certes, mais vraiment pas beaucoup, rien à voir avec le premier mois où j'ai failli avoir une attaque en voyant mon relevé de compte !!

Christophe Brusset nous informe qu’il faut particulièrement se méfier des bonnes affaires, des lots, etc. Les « bonnes affaires » n’en sont jamais. Pourquoi ce serait bradé si c’était sain ? Le but des magasins, c’est de faire de l’argent, donc ils ne vont pas brader s’ils n’y sont pas obligés.

Il faut privilégier les grandes marques et pas les MDD, elles-seules peuvent faire un peu de qualité (mais appliquez-leur quand-même les autres conseils car elles sont pressurées comme les autres).

 

Et je vais vous décrire 3 produits qui sont TOUJOURS des sous-produits de très mauvaise qualité, y compris quand ils sont commercialisés par les grandes marques : 

Le jambon « blanc » sous vide. Il est fabriqué à partir de très petits jambons, rien à voir avec le vrai beau jambon exposé chez le charcutier.

Les jambons de « bonne » qualité sont TOUS fabriqués de cette façon :  On les fait d’abord grossir avec des polyphosphates, des protéines de sang et de l’eau, et du gélifiant pour retenir l’eau. On ajoute Sucre, glutamates, arômes et fumée liquide pour le gout et ascorbate de sodium et sels nitrités pour la conservation. Les producteurs le font tous, avec quelques légères variations dans la composition du coktail. Quand les jambons ont doublé de volume, ils sont découennés et on leur enlève le gras. Ils sont cuits dans des moules, puis on leur remet une couche uniforme de gras et de couenne, pour faire vrai.

Pour les bas-de-gamme (sous-marques et matières premières pour croque-monsieur, cordons bleus, pizza, etc) : on ne s’embête même pas tant que ça, on mixe carrément tous les jambons dans un bain d’additifs encore pire que le cocktail de base ci-dessus, on met la pâte obtenue dans des moules aux formes voulues pour avoir un long jambon carré de 10 cm x 10 cm x 1 mètre… ou autre dimension selon le besoin.

Les fromages "mous" : sachez que les « fondants », « spécialités fromagères », « crèmes de fromages », « fromages fondus », « fromage à pizza » ou « préparation pour pizza » ne sont PAS des fromages : ce sont des bouillies à la composition incertaine et bourrée d’additifs comme des sels de fonte notamment des polyphosphates : (voilà d'ailleurs un extrait de cet article) : «  les polyphosphates (E 452), sont susceptibles de provoquer des dysfonctionnements au niveau du métabolisme. A très hautes concentrations, ils sont toxiques pour l’homme et peuvent perturber l’assimilation des sels minéraux. Des risques élevés d’apparition des pathologies osseuses ou rénales, sont associés à un excès de phosphate de potassium (E 340). Des douleurs abdominales, des vomissements et des nausées peuvent être associés à la consommation de l’acide citrate de sodium (E 331). ». Ils contiennent également des orthophosphates (voilà un extrait de ce site) : « Attention particulière à la perte de calcium osseux, l'ostéoporose, aux enfants (hyperactivité  et autres troubles du comportement), aux reins, aux insuffisants rénaux chroniques. Pourrait promouvoir l'activité de carcinogènes connus ». Et bien d’autres choses selon ce que l’on y ajoute, chacun ayant sa petite recette personnelle. Thierry Souccar et Angélique Houlbert également, dans leur livre, alertent sur les nombreux risques (maladies cardiovasculaires, rénales, osseuses, cancers) liés à la présence de phosphates dans les fromages "mous". 

Les saucisses knacchi de toutes marques : cela ne vient pas du livre, mais vous n'aurez pas de mal à trouver l'info. Une fois la bonne viande découpée en steaks, rôtis, escalopes, pour être vendus correctement. Une fois les "restes" non présentables raclés des os puis réservés pour faire des saucisses, merguez, viande hachée, etc. Il ne reste de l'animal que les os, cartilages, poils, sabots, gras, organes, peau, yeux, etc. Que faire ? Eh bien il suffit de mixer tout ça, d'ajouter des tonnes de colorants oranges et d'arômes, de l'eau et divers produits chimiques, de mouler tout ça en saucisses bien brillantes, et voilà, le tour est joué ! L'industrie agro-alimentaire, ou comment tout vendre même ce qui devrait aller à la poubelle !!! 

Bref. Vous l'aurez compris, évitez les sous-marques, et évitez aussi les sous-produits.


EVITER LES ALIMENTS EN POUDRE, EN PURÉE, EN COMPOTES, LES ALIMENTS PANÉS, RÂPÉS...


Je ne vais pas tout vous raconter, je vous laisse le suspense, mais la base est que quand il se produit quelque chose d’anormal (mélange de crottes de souris à du poivre, champignons tâchés de bleu fluo par un produit chimique, légumes et fruits pourris pleins de vers…) et qu’il faut trouver une solution pour ne pas perdre 80.000 € en jetant tout ça à la poubelle, la meilleure astuce consiste à réduire les aliments en poudre, en purée, en compote, en hachis parmentier, ou alors de les recouvrir de pâte à friture pour cacher les défauts. Il est extrêmement facile de camoufler tout un tas de défaut en utilisant ce stratagème (en ajoutant au besoin quelques arômes et/ou colorants).

Réduire les aliments en poudre peut aussi servir à mélanger un aliment avec autre chose pour réduire son coût (puisque pour mériter l’appellation il suffit que le produit contienne …% du produit original, peu importe qu’il contienne également autre chose, et peu importe d’ailleurs quelle autre chose…

Dans la vie courante on dit « Pas de gâchis » et c’est très bien. Dans le monde de l’agroalimentaire par contre ce n’est pas bien. Les beaux fruits sont toujours vendus tels quels. Les fruits pourris devraient finir à la poubelle. Mais en réalité les purées, compotes, jus de fruits, yaourts, confitures, gelée sur les biscuits, etc. sont systématiquement faits à base de fruits abimés voire pourris. On trouve dans la « pâte-matière-première » des fruits pourris mais aussi des vers vivants, des feuilles et autres sympathiques choses. Il suffit ensuite de mixer et de colorer pour faire passer cela pour acceptable. C'est la même chose bien sûr avec les purées de légumes surgelées, les pâtes parfumées aux champignons etc.

A retenir : Tout ce qui est raté quelle que soit la raison, est ensuite recyclé ou mélangé à des aliments sains pour être vendu quand-même. MAIS CE TRUCAGE N'EST POSSIBLE QUE SI VOUS ACHETEZ DE LA POUDRE OU DE LA PURÉE ! Tout cela n'est pas possible si vous achetez des matières premières entières ! 


CONTROLER LA LISTE DES INGREDIENTS


Sachez qu’il y a 300 additifs autorisés en France (en 2015) : pour la couleur, pour le goût, pour épaissir, baisser les calories, éviter que ça mousse, que ça colle, pour que ça brille, croustille, gonfle, et bien d’autres… ou pour MASQUER des choses.

Dans la définition légale on reconnait que ces éléments ne sont pas des aliments. Ils sont impropres à la consommation humaine. Certains sont officiellement étiquetés comme cancérigènes, allergisants, neurotoxiques, mutagènes, ou autres. Sur certaines boîtes de bonbons ou de boissons sucrées on peut par exemple lire depuis 2010 « peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants ». Mais sur beaucoup d’autres il n’y a pas cette mention, il y a juste le nom ou le numéro de l’additif, cela ne les en rend pas moins dangereux !!! 

Dans son livre l’auteur explique comment et pourquoi on arrive à un yaourt aux 20 ingrédients alors qu’un yaourt ça devrait être juste du lait et du ferment. On comprend bien à quoi servent chaque additif… Et pourquoi il ne faut pas en consommer.

Il faut éviter absolument les produits universellement reconnus comme toxiques pour la santé :

les huiles hydrogénées qui contiennent des acides gras trans (par exemple dans les viennoiseries, quiches, biscuits…),

les colorants chimiques (E100…), en particulier les étiquettes qui contiennent la mention « peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants ». Un colorant, sachez-le, est FORCÉMENT nocif : leur rôle est de rendre plus attrayant un produit de mauvaise qualité ou de masquer des défauts : un concentré de tomates marron car il a été fait à base de tomates pourries et de vers par exemple, il suffit de le colorier en rouge et hop ni vu ni connu. Un jus d’orange composé principalement d’eau et d'arômes, teinté en orange pour qu’on le prenne pour du jus d’orange, etc. Et cela en dehors même de leurs dangers intrinsèques. Si un produit a besoin d’être coloré, alors c’est qu’il n’est pas ce qu’il devrait être.

les conservateurs chimiques (E200…),

l’aluminium sous toutes ses formes (c’est un neurotoxique pourtant utilisé comme colorant (E173) ou épaississant (E520 à 523)).

Il faut aussi se passer de ceux qui n’apportent rien et sont probablement toxiques à long terme :

le glutamate monosodique et ses dérivés (E620 à 625),

les édulcorants intenses comme aspartame et cyclamate (E951 et 952),

tous les produits dits « épuisés » ("vanille épuisée", etc.) qui contiennent des traces de solvants organiques cancérigènes.

Privilégiez quand c’est possible les extraits naturels plutôt que les molécules artificielles.

Si ce sujet vous intéresse, vous trouverez aussi dans l'excellent livre La meilleure façon de manger (Thierry Souccar et Angélique Houlbert), tout un chapitre avec une liste d'additifs à éviter absolument. Je vous les liste ici. Pour plus de détails, et notamment dans quels produits on les trouve, je vous invite à lire son livre (ou à chercher sur internet) : Jaune de quinoléine (E104), Azorubine / carmoisine (E1222), Amarante (E123), Rouge ponceau 4R/rouge cochenille (E124), Erythrosine (E127), Rouge allura AC (E129), Noir brillant BN (E151), tous les additifs au phosphate (E338, E339, E340, E341, E343, E450, E451, E452), nitrate et nitrite de sodium (E251, E250), BHA (E320), Glutamate monosodique (E621), Hexaméthylènetétramine (E239), orthophenylphenol (E231), parabènes (E214-E219). 


FAIRE ATTENTION AUX EMBALLAGES


Sachez que des sommes colossales sont dépensées pour vous vendre du rêve : parfois le marketing coûte plus cher que le produit lui-même. Son unique raison d’exister est de tenter de vous attirer, par l’apparence, vers un produit de qualité médiocre. Mais peu importe la belle qualité de l’emballage, seul compte le produit : ne vous laissez pas berner ! 

Evitez absolument les emballages en carton recyclé en contact direct avec l’aliment (lentilles, pois, riz…). Ces cartons proviennent d’emballages, papiers, journaux, etc. qui contenaient du VERNIS et de l’ENCRE. Et ils se retrouvent dans la nourriture : les tests révèlent que les aliments ainsi conservés sont contaminées par des huiles minérales cancérigènes. Le carton non recyclé coute 20% plus cher, c’est pour cela (et non pas par écologie) qu’on utilise le carton recyclé. Inspectez vos boîtes : le carton doit être bien blanc ou marron uni, les fibres doivent être longues, non broyées, homogènes... Ou alors si c'est du carton recyclé, il doit absolument y avoir un plastique qui sépare les aliments de ce carton pollué. Sinon c'est dangereux.

Evitez également à tout prix les emballages en plastiques oxo-bio ou oxo-biodégradables. Ils se font croire biodégradables mais ne le sont pas ! Ils font juste fragmentables en microparticules généralement à base de polymères synthétiques très polluants. La nourriture qui provient de tels contenants est contaminée au plastique.

Au sujet du choix entre les boîtes de conserves en métal et les bocaux en verre : l'auteur a fait son choix : dans un bocal, l’entreprise est obligée de mettre du joli puisque ça se voit. Donc la qualité est souvent meilleure. De plus, certaines boîtes en métal sont recouvertes de vernis toxique interdit en France depuis 2015 mais pas interdit ailleurs, alors comme il est extrèmement facile de passer les frontières… C'est également l'avis de Thierry Souccar et Angélique Houlbert, qui déconseillent les boîtes de conserves en métal à cause des vernis utilisés, alors que les légumes se trouvant à l'intérieur ne sont pourtant pas néfastes en soi. 


CONTROLER LES DATES LIMITES


Elles ne sont pas fiables.

Tout pousse à allonger ces dates au-delà du raisonnable pour ne jamais jeter. Mettre la date sur le couvercle du bocal permet de changer de couvercle pour changer la date si besoin (ce procédé est parfaitement illégal bien entendu). Christophe Brusset conseille de ne pas se laisser abuser par les lobbies anti-gaspi. Malheureusement si on achète trop près de la date limite on n’est pas exempt de tout danger. La date a peut-être déjà été dépassée et réétiquetée. Lui n’achète jamais si le produit a dépassé d’1/3 sa durée de consommation. Il préconise de consommer le plus frais possible.


SE MEFIER DES LABELS


On pourrait tenir pour acquis que les labels garantissent la qualité. Pour certains c'est vrai. Mais ils sont très nombreux, et certains sont complètement pipeau. Le label AB est le seul sérieux selon lui (et aussi selon pas mal d’articles que j’ai lus sur différents sujets).

En ce qui concerne le commerce équitable certains sont sérieux comme Max Haavelar, mais pas tous. Comment savoir…

Les produits « élus produits de l’année » sont des attrape-nigauds ! ce sont des concours internes organisés par la marque elle-même sur ses propres produits, elle est donc sûre de gagner ! De plus les consommateurs ne peuvent voter qu’entre 3 produits et donc pas pour toute la gamme !

 


AU FINAL C’EST VOUS QUI AVEZ LE POUVOIR


Selon l’institut de veille sanitaire,  plus de 500.000 intoxications alimentaires se produisent encore chaque année en France, conduisant à 15.000 hospitalisations et tuant 250 à 700 personnes », et encore, ça c’est ce qui se VOIT ! On ne compte pas les cancers et les différentes maladies qui sont causées par toutes ces aberrations.

Mais il est inutile de pleurer sur votre sort devant ce monde pourri.

La vérité est que c’est VOUS qui avez le pouvoir. Si vous n’achetez pas leur merde, ils finiront par arrêter de la vendre.

L’auteur vous suggère de soutenir les associations comme Foodwatch, qui défendent nos intérêts.  

Mais en tout cas, et en priorité, c’est dans votre caddie qu’il faut agir et faire vos choix ! Arrêtez de vous laisser berner !

Servez-vous de votre pouvoir pour arrêter d'entretenir votre maladie en exposant sans cesse votre corps à toutes sortes de dangers ! Rendez-vous service, et rendez service au monde en boycottant et en dénonçant toutes ces pratiques dangereuses !

 

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